Dans le souci de faire de la femme malienne une actrice à part entière dans le jeu démocratique, et de traduire en réalité sa pleine participation dans les instances de prise de décision pour les communales de 2009, les femmes ont déjà pris les devants.
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C’est dans le cadre de nombreuses activités de formation, d’information et de plaidoyer entreprises en faveur des femmes qu’un atelier d’évaluation des activités post-électorales du cadre de concertation des femmes des partis politiques s’est tenu au centre Aoua Kéïta, le 29 Novembre 2007.
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C’était sous la présidence de la ministre de la Promotion de la Femme , de l’Enfant et de la Famille , Mme Maïga Sina Damba, avec la présence de la secrétaire exécutive de la CAFO , Mme Oumou Touré, de celle de l’Organisation Panafricaine des Femmes (OPF), Mme Alwata Inchata Sahi, de la coordinatrice du Programme d’Appui au Renforcement de l’Equité Homme-Femme (PAREHF II) pour la lutte contre la pauvreté et la promotion de la bonne gouvernance, et des représentantes des partis politiques.
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Le but de cet atelier est d’aboutir à l’élaboration d’un rapport qui fera l’objet d’une analyse approfondie entre les membres du comité de suivi et les autres organisations féminines impliquées dans le combat pour l’épanouissement et la promotion des femmes, au plan politique.
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La présidente du cadre de concertation des femmes des partis politiques, Mme Mariko Korotoumou Théra, a salué le Chef de l’Etat Amadou Toumani Touré, et son Premier ministre, Sidibé Modibo, pour la nomination de Mme Sina Damba au poste de ministre de la Promotion de la Femme , de l’Enfant et de la Famille , avant de rappeler que sa structure, à la veille des élections passées, avec l’appui financier du PAREHF, du PNUD, de l’IMD et l’appui technique du NDI, a eu à organiser plusieurs activités en faveur des femmes, afin de les mobiliser en temps qu’électrices, et surtout, en temps que potentielles candidates.
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Dans ce cadre, dira-t-elle, des activités de sensibilisation et d’information ont été initiées a l’intention des directions des partis politiques et à l’endroit des femmes politiques et des candidates aux élections législatives 2007, afin de les outiller à mieux aborder et réussir leurs campagnes. Selon Mme Mariko, des modules de formation ont été aussi dispensés dans les huit régions du pays et dans le district de Bamako.
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En ce qui concerne la participation des femmes en tant que candidates aux élections législatives, a noté Mme Mariko, des résultats assez satisfaisants ont été obtenus, avec 217 candidatures féminines, contre plus de 1000 candidatures masculines.
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De l’avis de Mme Korotoumou Théra, il est temps que les femmes-leaders cherchent à mieux connaître les fondements, us, coutumes, ce que dit le Coran à propos des femmes, et les interpellations qui sont faites aux femmes.
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A l’en croire, tout cela joue en faveur des femmes politiques qui, en plus, ont manqué de ressources financières pour faire face aux dépenses des campagnes électorales qui ont, par moments, pris l’allure d’achat de consciences.
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“Nous avons vécu beaucoup de controverses durant les élections, comme par exemple des femmes-leaders vendeuses de femmes, ou plutôt de bétail électoral : ceci est une honte nationale ! Les femmes-leaders doivent soigner leur image, travailler dur et surtout, mettre de la foi dans ce qu’elles font”, a-t-elle déclaré.
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Pour la circonstance, Mme Assa Diallo, coordinatrice du PAREHF II, a assuré la disponibilité de sa structure à travailer avec les femmes. A l’en croire, la promotion du leadership féminin est une initiative louable. Selon elle, le partenariat entre le PARHF II et de cadre de concertation des femmes des partis politiques a permis de renforcer l’équité du genre.
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Mme la ministre a noté qu’il convient donc de capitaliser les actions réalisées, d’identifier les contraintes et les obstacles en vue de promouvoir des stratégies nouvelles susceptibles d’avoir l’impact souhaité, lors des prochaines échéances électorales. Pour la circonstance, elle a prôné l’application et le respect des droits des femmes.
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Au regard des résultats obtenus en 2007, Mme Maïga a noté que les acquis ne sont cependant pas négligeables: 10% des député de l’Assemblée nationale sont des femmes, et 27% des membres du gouvernement sont des femmes.
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Elle a affirmé espérer que les nominations au niveau de l’administration (cabinets et directions) contribueront à relever encore les pourcentages déjà existants.
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Mme Sina Damba a également salué les efforts du cadre de concertation des femmes des partis politiques, déployés depuis 2003 pour une meilleure implication de la femme dans la gestion de la vie publique.
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Elle a ensuite exhorté à persévérer dans cette voie et exprimé les remerciements de son département aux partenaires techniques et financiers -comme le NDI, l’IMD et le PAREHF II- pour leur accompagnement constant au processus électoral.
rn La ministre a aussi salué toutes les femmes pour leur engagement, particulièrement celles qui n’ont guère hésité à compétir dans un monde dominé par les hommes.
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