Communales du 20 novembre : L’URD présente dans 660 communes avec un objectif de 30% des conseillers

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L’Union pour la République et la Démocratie (URD) vise des objectifs modestes lors des communales du 20 novembre prochain. Le parti de Soumaïla Cissé cherche à obtenir 30% des conseillers communaux dans les 660 communes où il a déposé des listes électorales, en alliance ou comme listes propres.

C’est la révélation faite par la Vice-Présidente et Présidente de la Commission électorale du parti de la poignée de mains, Mme Coulibaly Kadidiatou Samaké, lors d’une conférence de presse qu’elle a animée le jeudi 10 novembre dernier à son siège. Elle était entourée par le brillant avocat Me Demba Traoré, non moins Secrétaire à la communication, et le Dr Befon Cissé, Secrétaire chargé des questions électorales de l’URD.

Lors de sa rencontre avec la classe politique, le ministère de l’Administration Territoriale a fait état de 2 581 listes propres de partis politiques, de 1 416 listes de regroupements de partis politiques et de 125 listes indépendantes déposées, soit au total 4 122 listes de candidatures dans 688 communes pour les communales du 20 novembre prochain.

324 recours ont aussi été déposés devant les juges civils et 31 listes ont été invalidées par les juges d’instance, dont les décisions n’ont pas fait l’objet d’appel. 44 listes ont été annulées en Appel, soit un total de 75 listes invalidées. Ce qui donne au final 4 047 listes en compétition le 20 novembre prochain.

Au niveau de l’URD, la principale conférencière a signalé que son parti avait déposé 266 listes propres. L’URD est en alliance sur 394 listes, soit au total 660 listes déposées dans 660 communes. Aux termes du contentieux électoral, Mme Coulibaly Kadidiatou Samaké a indiqué que l’URD seule, sur la centaine de partis politiques en compétition, a eu 14 listes de candidatures invalidées, soit près de 20% du total des listes invalidées.

Son parti se retrouve ainsi avec 646 listes en compétition et 7 239 candidats. Après le contentieux électoral, Mme Coulibaly a fait le point suivant: «dans la région de Mopti, 9 listes ont été invalidées. Il s’agit dans le cercle de Djénné de la liste URD de Konio, de celles de Pondori, de Niansanari et de Togué Mourari, pour des motifs de falsification de noms de candidats.

Dans le cercle de Koro, ce sont les listes UM-RDA / URD / CODEM / YELEMA / PARENA de Koro et la URD / UM-RDA / PDES / CODEM de Koporona, au motif que des candidats conseillers communaux qui étaient membres d’autres formations politiques n’ont pas démissionné. Dans le cercle de Mopti, la liste URD de Bassiro, aux motifs qu’un candidat a été condamné pour escroquerie, alors qu’aucune décision de condamnation définitive n’a été produite dans le dossier.

Dans le cercle de Youwarou, il s’agit de la liste URD – ADEMA – MPR – CODEM de Farmake, pour falsification de noms de candidats. Dans le cercle de Bandiagara, c’est la liste URD de Loweldjo, au motif qu’une candidate URD avait son nom inscrit sur la liste Adema – APR.

Dans la région de Ségou, 3 listes ont été invalidées. Il s’agit, dans le cercle de Baroueli, de la liste URD de Tamani, au motif qu’un candidat serait un salarié de la commune, alors qu’il est enseignant dans une autre commune, payé sur le budget national, comme l’atteste son bulletin de salaire produit dans le dossier.

Dans le cercle de Ségou la liste URD – PDES de Fatiné a été invalidée au motif qu’une candidate se trouvait sur notre liste et en même temps sur la liste ASMA, tout comme celle de l’URD – UDD de Diouna, au motif qu’un candidat serait salarié de la mairie.

Dans la région de Koulikoro, la liste URD – CNAS Faso Hèrè de la commune de Nyamina a été invalidée au motif qu’une candidate se trouvait sur notre liste et en même temps sur la liste RPM. Dans la région de Tombouctou, la liste URD reconnue par le parti dans la commune de Douékiré, cercle de Goudam, a été invalidée au profit de la liste dissidente URD».

Sur les 14 listes invalidées, l’URD est seule dans 8 communes: Konio, Pondori, Niansanari, Togué Mourari (Djénné), Tamani (Baroueli), Douékiré (Goudam), Bassiro (Mopti) et Bandiagara. «Les motifs retenus par les juridictions d’instance et d’appel pour invalider les listes URD ne constituent point des motifs valables d’invalidation de listes de candidatures au sens de la loi électorale.

Ces invalidations constituent une injustice flagrante, intolérable, et une atteinte grave à la démocratie», a déclaré Mme Coulibaly, en regrettant que «la liste RPM de Togué Kotya, dans le cercle de Tenenkoun, invalidée par le juge de Tenenkoun pour non respect de l’âge, car un candidat avait moins de 21 ans sur la liste, a été validée par la Cour d’appel de Mopti».

Youssouf Diallo

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