Dans le cadre des préparatifs des élections communales, le ministre de l’administration territoriale de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat, Mohamed Ag Erlaf a rencontré la classe politique et les PTF pour faire le point sur les préparatifs.
C’était au début de la semaine dans les locaux de son département, le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la réforme de l’Etat, Mohamed Ag Erlaf en compagnie du Délégué général aux élections (DGE), le Général Siaka Sangaré, du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Mamadou Diamoutani, a rencontré les acteurs de la classe politique et les PTF pour faire le point sur les derniers réglages.
es préparatifs sont pratiquement terminés pour les élections du 20 novembre. C’est du moins ce qui ressort dans la déclaration du directeur national de l’Administration territoriale, Allaye Téssougué qui dira que « la mise à jour du fichier électoral par la DGE est effective depuis le 29 octobre dernier. Et que les gouverneurs et les préfets ont créé les bureaux de vote partout où les élections devront se tenir, l’impression des documents électoraux est également terminée de nos jours».
A l’en croire, depuis le 6 novembre, les candidatures ont été déposées et les décisions portant publications des listes électorales sont effectives sur l’ensemble des lieux de vote. De même que les recours auprès du juge électoral civil ont été effectués et ont reçu des appels au niveau des différentes cours d’appel.
Pour la participation à cette élection, il faut noter que sur les 703 communes, 688 ont reçu des listes de candidature dont dans 15 communes les listes n’ont pas été déposées notamment dans les régions de Gao, Ménaka et Kidal.
« Les partis politiques ont déposé 2581 listes de candidatures. Quant aux regroupements des partis politiques, ils participent avec 1416 listes et 16 listes de candidats indépendants sont enregistrées pour ce 20 novembre », a précisé M. Téssougué.
Le ministre de l’Administration territoriale, pour sa part, dira que les différents reports ont eu des conséquences importantes sur la mobilisation des partenaires du Mali autour de ces élections, mais aussi sur la mobilisation du citoyen qui commençait à ne plus croire en la tenue de ces élections.
Le chef de délégation de l’Union européenne au Mali, Alain Holleville, a reconnu cet état de fait. Il a rassuré le ministre du soutien des pays membres de l’UE. Avant d’expliquer les raisons du blocage du financement par certains pays de l’Union Européenne.
A ses dires, le financement du processus électoral par les partenaires, a une longue histoire. Il se trouve que les élections sont reportées à plusieurs reprises. Ce qui a fait que le délai d’utilisation du crédit prévu pour soutenir ces élections est dépassé pour des raisons budgétaires.
Cette rencontre du ministre avec les acteurs démontre que les préparatifs sont fin prêts pour permettre la réussite des élections crédibles et transparentes sur toute l’étendue du territoire national.
Amara BATHILY