Si habituellement ce sont les opposants qui sont adeptes de la politique de la chaise vide, au niveau du comité du dialogue politique mis en place pour un processus électoral apaisé, c’est plutôt la majorité qui brille par son absence aux réunions.
Dès sa prise de fonction, le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, en bon stratège politique, a instruit au ministre de l’Administration territoriale, Mohamed Ag Erlaf de mettre sur pied un comité d’experts des partis politiques et de l’administration pour un dialogue politique permanent sur le processus électoral.
Lors de la première réunion du cadre de concertation entre le ministère et les partis politiques, en fin janvier dernier, le ministre et les acteurs politiques ont créé effectivement ce comité composé de 4 représentants des partis de la majorité présidentielle, 4 de l’opposition, 4 des partis du centre ou non affiliés et 3représentants de l’administration territoriale directeurs centraux). La présidence alternative du comité est confiée pour le mois de février à l’opposition, Malick Touré de l’URD. Les partis du centre vont présider le comité durant le mois de mars et la majorité durant le mois d’avril.
Ce comité a convenu de deux réunions par semaine pour discuter des problèmes liés à l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles pour aider à la sortie de crise. Ces rencontres se tiennent au ministère de l’Administration territoriale les lundis et jeudis de 10 heures à 13 heures.
Curieusement, à la première réunion, le lundi 5 février, les participants ont noté l’absence des représentants de la majorité présidentielle. Même constat, le jeudi 8 février à la stupéfaction des experts issus des partis de l’opposition, du centre et de l’administration. Le lundi 12 février encore, « les représentants de la majorité au pouvoir ont brillé par leur absence », assuré Malick Touré, le président du Comité.
Le jeudi 15 février dernier aussi, les membres de la majorité présidentielle ont brillé par leur absence. Et d’ajouter que cette absence n’empêche pas le comité de travailler, de commencer par exemple l’examen des termes de références de l’audit du fichier électoral et de discuter d’autres dispositions à prendre pour améliorer le dispositif électoral. Il semble que les partis de la majorité n’ont même pas encore fourni leur liste de représentants dans le comité d’experts au ministre Mohamed Ag Erlaf. Le centre est lui représenté par 4 cadres dont Aboubacar Diallo du parti Concertation démocratique.
Il faut signaler les réserves des partis du centre qui disent privilégier l’hypothèse de la non tenue des élections du fait de la dégradation de la situation sécuritaire. Ils penchent pour une réflexion à l’amorce d’une transition politique.
Bruno
Les ¢riminalAméricains, ils sont très attaché à leurs arme$ car ils savent qu’ils ont quelques chose à se reprocher et que leur squattamericain est constable!
Les partis politiques de la majorité ont d’autres préoccupations relatives à la non candidature du Président sortant Ibrahim Boubacar KEITA. Ils ne sont pas sûrs de la candidature du Président Ibrahim Boubacar KEITA malgré ce qu’ils disent. Ils ont ce problème en plus d’autres. Ils n’ont jamais travailler ensemble depuis le début du mandat et ce n’est pas maintenant en fin de mandat caractérisé par un très probable désistement du président sortant qu’ils vont se mobiliser pour un “prétendue audit du fichier électoral” qui ne les rassure pas. Le fait qu’ils ne s’intéressent pas à un si important sujet prouve si besoin en est la médiocrité qui les caractérise toutes choses que le Président de la République a toujours clamé publiquement en maintes occasions.
LES maliens votent pour personnalité et non le parti .
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