Un vent de révolte souffle en ce moment à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Cette structure en charge de l’organisation des élections est dans le collimateur de son personnel d’appuis contractuels qu’elle a recruté en 2017. Alors que cette catégorie de travailleurs en fin de contrat s’attendait à des droits, la CENI leur demande de faire leurs valises sans aucun sous. Pendant ce temps, le président de cette entité électorale, M. Amadou Ba, un grand homme de droit, joue au dilatoire.
Dans le cadre de l’exécution de ses missions, la CENI procéde au recrutement du personnel d’appuis contractuels. Cette catégorie de travailleurs est composée de secrétaires, d’agents de saisie, de chauffeurs et de gardiens pour ne citer que ceux-ci. Ces travailleurs complètent le cadre organique de la CENI. C’est ainsi qu’en 2017 un nouveau contingent de personnel d’appuis contractuels envoisinant la cinquantaine a été recruté pour un délai de 6 mois, après le test d’un mois.
Selon des informations, au lieu de six mois, le contrat s’est étendu jusqu’en février 2021, soit trois ans. Donc logiquement, la cinquantaine de travailleurs s’attend à un droit après les trois ans de durs et loyaux services rendus à la nation. Mais la surprise fut grande lorsque leur contrat a seulement été sanctionné par une indemnité de départ de trois mois sur papier dont un mois non payé.
Le Président de la CENI Amadou Ba, qui avait promis devant Dieu et les hommes de faire tout son possible afin de remettre ces contractuels dans leur droit, continue de faire la sourde oreille malgré l’intervention de l’inspection du travail qui a visé les contrats en question, conformément, au code du travail.
Ce personnel d’appuis contractuels de la CENI qui ne sait plus à quel saint se vouer attend désespérément ses dus. Depuis, ils interpellent le président Amadou Ba.
Adama Coulibaly