A défaut d’un bilan élogieux, le président sortant tombe de plus en plus dans l’indifférence. Il ne rate aucune occasion pour se défouler. C’est normal, il a le dos au mur. Malgré cet agissement, étant le plus âgé, il est opportun aux autres de ne pas tomber dans ce jeu. Même si aujourd’hui ses thuriféraires sont en train de polluer l’atmosphère avec des doublures à tout. Allah ka tignè dèmè, il l’avait dit et Dieu est en train de s’y mettre.
Cette période de 21 jours est une occasion festive pour les candidats et leurs représentants de conquérir le cœur de certains indécis. Il s’agit d’expliquer aux populations les tenants et les aboutissants de ce qui a été préparé par le candidat.
En effet, c’est à partir de minuit et une minute que s’ouvre la campagne pour l’élection du président de la République du Mali pour les 5 ans à venir. Ces quelques jours qui sont prévus par la loi doivent être mis en exergue par les candidats et leurs soutiens pour convaincre les électeurs dans la plus grande civilité. Tout en appelant les électeurs à retirer leur carte, ils doivent leur demander de sortir massivement pour voter le dimanche 29 juillet 2018.
Les uns pour que le président IBK rempile pour un second mandat. Parce qu’ils estiment que le mandé massa a un bilan positif et qu’il a ouvert de grands chantiers à achever. Pour les autres, il faut un changement. A ce niveau, certains pensent qu’il faut une alternance avec qui que ce soit sauf avec IBK. Dans ce lot de changement, une frange pense qu’il faut mettre fin à la gestion des acteurs de la démocratie qui, estiment-ils, ne font que piller le pays. A tous, nous leur souhaitons une très bonne chance pour un Mali UN et INDIVISIBLE. Mais, notre souhait est que la campagne soit une campagne festive sans animosité.
B. DABO