Cadre de concertation état-partis politiques : La main tendue du ministre Tiéman Hubert Coulibaly

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Tiéman Hubert Coulibaly
Tieman Hubert Coulibaly

Avec l’arrivée de Tiéman Coulibaly à la tête du ministère de l’Administration territoriale et des collectivités, le cadre e concertation Etat-Partis politiques a eu un regain d’activités. En effet, mardi dernier, il y a eu une réunion à laquelle étaient conviés tous les partis politiques pour discuter de questions essentielles comme l’agenda électoral, la relecture de certains textes et le fichier électoral. Mais les rangs restent clairsemés au niveau de cette instance à cause du boycott décidé par des partis politiques et pas des moindres.

Le cadre de concertation Etat-Partis politiques institué pour recueillir les points de vue divers et variés sur les grandes questions nationales et ainsi tenter d’harmoniser les positions autour de décisions consensuelles, s’est réuni mardi dernier au ministère de l’Administration territoriale, en présence du maître des lieux, le ministre Tiéman Hubert Coulibaly.

Les discussions auxquelles les journalistes ont été priés de ne pas assisté ont duré un peu plus de trois heures d’horloge car démarré à 10 heures sonnantes, la rencontre ne s’est terminée que peu après 13 heures.

Les sujets à discuter imposaient une certaine intensité des débats et comme l’a laissé entendre le ministre Tiéman Coulibaly : “Ce cadre donne l’occasion de se parler directement et de discuter de questions qui nous interpellent tous car elles engagent l’avenir du pays”. Raison pour laquelle, il a souhaité que tous les partis politiques, quel que soit leur choix politique, puissent répondre présents à cette rencontre qui se tient de façon périodique et qui permet de s’exprimer directement sur des sujets importants.

“Je profite des micros des journalistes pour lancer un appel à tous ceux qui sont absents, pour rejoindre ce cadre de concertation afin que nous puissions, ensemble et dans un élan de construction de notre pays, discuter sérieusement de questions aussi importantes que l’organisation des élections, la relecture de certains textes et la mise en œuvre de l’Accord, entre autres préoccupations importantes ” a lancé le Ministre.

Il y a lieu de rappeler que l’opposition dite démocratique et républicaine, réunie en son temps derrière le chef de file Soumaïla cissé, avait adopté publiquement une position de boycott de ce cadre de concertation. Reste à savoir maintenant, avec l’opposition qui est en lambeaux avec plusieurs chapelles prêchant chacune de son côté, quelle position sera adoptée dans les jours à venir.

En plus, avec les difficultés ressenties au sein de la Coalition de la majorité présidentielle, des partis politiques reconnus membres de ce regroupement ont pris le large sans trop définir leur position. En effet, on ne sait pas top s’il faut les considérer comme partie intégrante de la Majorité ou s’ils sont de l’opposition de laquelle ils se sont rapprochés par leurs discours. Il a été constaté, justement, que certains de ces formations politiques n’étaient pas à cette concertation de mardi dernier.

Il est bon aussi de préciser que malgré ce boycott, lorsqu’il y a eu nécessité de rencontrer le ministre de l’Administration territoriale, concernant l’organisation des élections communales du 20 novembre 2016, les partis politiques sont allés à la table de concertation autour du ministre de l’Administration territoriale, Ag Erlaf en son temps.

Pourtant, lors de la rencontre de mardi dernier au ministère de l’Administration territoriale, il était encore question de processus électoral car on a parlé d’agenda et de fichier, en plus du toilettage de textes en vue de mieux préparer les scrutins à venir. Ne fallait-il donc pas être présent à une pareille rencontre où se discute des problèmes si importants, même s’il faut y manifester son quelconque désaccord ? Participer à un cadre de concertation ne signifie pas une adhésion aux positions soulevées dans le cade de ces rencontres. Mais cela permet au moins de confronter des idées et cela fait partie du rôle des partis politiques.

A.B.NIANG

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2 COMMENTAIRES

  1. Contrairement à ce que dit le journaliste, l’opposition n’est pas divisée . Journaliste qu’il est, ne maîtrise pas la politique dans le contexte démocratique . Après l’élection du Président de la Republique en 2013, le parti qui a remporté l’élection est le RPM. Mais force est de constater qu’il avait des alliés : les partis politiques , les religieux, les forces armées et de sécurité à travers la junte militaire de Amadou Aya SANOGO et la société civile . Chacun de ces alliés est venu avec des intentions personnelles , à savoir manger avec le prince du jour. Même le plus grand parti politique qui est l’ADEMA s’est rallié pas par conviction politique, mais pour des intérêts sordides personnels . Quatre ans durant aucun résultat . Maintenant que nous sommes à un an de l’élection présidentielle , ces hommes politiques cherchent la direction du vent pour se positionner. Ils ( hommes politiques) n’ont pas soutenu IBK par conviction mais pour sauvegarder les mêmes privilèges . Demain si le Dr Oumar MARIKO est le favori des sondages, les mêmes hommes et femmes politiques iront taper à sa porte. Le peuple va les utiliser en 2018 afin d’empêcher la réélection d’IBK qui est incompétent à tout point de vue. Pire, avec lui le Mali risque de perdre totalement sa souverainite. Le combat commun est une nécessité du Mali, auquel même les traîtres ne doivent pas se dérober . 2018, tout sauf IBK.

  2. Qu’est ce que Tieman Hubert COULIBALY peut apporter de solution aux questions électorales ? Lui seul sait pourquoi il est à la tête du Ministère de l’Administration Territoriale. En 2018, certains Ministres quitteront Bamako à pied. Les maliens ne se laisseront plus abusés par des hommes politiques sans morale. Gare à eux tous si les choses se mélangeaient . Tieman Hubert ne maitrise rien en matière d’administration . Il ne connaît que le monde des affaires .

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