Dès qu’il s’agit de surenchère propagandiste, eh bien, la CMA, connue pour ses agitations frondeuses, n’est pas en reste.
La parfaite illustration vient d’en être faite à l’occasion de ces communales, attendues par tous, après tant de reports, et la tenue, dimanche dernier, dans l’ensemble du pays, a été saluée par tous les acteurs concernés. À l’exception notable de la CMA dont le président en exercice, le très agité Bilal Ag Achérif, depuis Kidal, où il a réuni son QG, a dit à la face du monde que le mouvement armé qu’il dirige, bien qu’étant signataire de l’accord de paix, n’était pas favorable à l’organisation dudit scrutin. Dans une déclaration, en date du 21 novembre dernier, qu’il a faite, au nom de la CMA, en se servant de subterfuge propagandiste, le président de la CMA va plus loin dans sa dénégation du scrutin, en soutenant publiquement que son organisation ne va pas respecter les résultats qui en découlent.
Il n’en fallait pas autant de voltefaces de la part des ex-rebelles de Kidal pour leur mettre en porte à faux avec l’ONU qui ne demande pas moins aux acteurs concernés que leur implication réelle et diligente pour la bonne tenue de ces élections. D’ailleurs, dans le cadre des préparatifs du scrutin, la Minusma s’était montrée plus opérationnelle à garantir la tenue du scrutin dans les différentes localités du pays. Dans sa déclaration de sabotage des élections, le président de la CMA, usant, comme à ses habitudes, de déclarations à l’emporte-pièce, affirme que « ces élections constituent une violation flagrante de l’accord ». Une telle position, aussi étrange et complètement farfelue, prend le contre-pied de toutes celles qui ont été jusqu’ici exprimées sur l’organisation de ce scrutin, à commencer par l’ONU qui reconnaît par ailleurs que la consolidation du processus de paix passe désormais par là.
Dans son aveuglement à créer des problèmes là où il y en a pas, la CMA invente une nouvelle dénomination, en évoquant celle de « l’azawad -Nord Mali » dont, stigmatise-t-elle, « une frange importante se trouve encore dans les camps de réfugiés », pour se démarquer du processus des élections. Face à cette situation, pour la moins hasardeuse de la CMA, et qui risque de perturber dangereusement le processus de stabilisation du pays, si rien n’était fait pour le stopper, l’ONU, comme tous les autres partenaires internationaux, garants du processus de paix au Mali, sont ainsi face à leurs responsabilités. À plusieurs reprises, tout au long de ce processus de stabilisation du pays, la CMA a usé de subterfuges pour se faire entendre, très souvent au prix de chantage éhonté. Cette fois-ci, au sujet de ces élections, la position de la CMA, exprimée par son président, depuis Kidal, tranche nettement avec les engagements auxquels elle a souscrit, au même titre que tous les autres acteurs concernés en faveur de la paix. Une franche occasion à saisir par les responsables onusiens pour remettre de l’ordre dans les positions tranchées des ex-rebelles de Kidal s’ils ne veulent pas disparaître, en peu de temps, les énormes efforts déployés, çà et là, au profit de la paix au Mali.
Lire plutôt la déclaration incendiaire de la CMA sur les communales !
Déclaration
La coordination des mouvements de l’azawad (CMA) a pris acte de la décision de la partie gouvernementale d’organiser les élections communales le dimanche 20 novembre 2016, malgré son opposition maintes fois exprimée à la tenue de ce scrutin dans l’azawad sans les conditions prévues par l’accord. Aujourd’hui, le constat est que ces élections constituent une violation flagrante de l’accord et sont très loin d’exprimer la volonté des populations de l’Azawad-Nord Mali dont une frange importante se trouve encore dans les camps de réfugiés.
La CMA ne saurait reconnaître les résultats d’un scrutin organisé en violation grave, non seulement des droits civiques de dizaines de milliers de réfugiés et déplacés, mais aussi de la lettre et l’esprit de l’Accord ainsi que de l’Entente du 19 juin 2016. Loin d’assurer une cohésion sociale, ces résultats risquent d’exacerber les tensions persistantes dans plusieurs localités et contribueront à dévier des objectifs de paix et de réconciliation tant recherchés.
La CMA salue les populations de l’Azawad pour leur boycott des élections dans la majorité des localités de l’Azawad et les informe qu’elle reste fidèle à la construction d’une paix durable.
Aussi, la CMA réitère avec insistance son appel à la partie gouvernementale pour qu’elle s’efforce de rester fidèle aux engagements souscrits et de redonner un minimum de crédibilité au processus de paix en accélérant la mise en place des autorités intérimaires.
Enfin, la CMA exhorte la médiation internationale dont la MINUSMA et tous les partenaires garants de l’accord, à inscrire leurs actions dans la mise en œuvre intégrante et diligente de l’accord, au risque d’être perçus comme les cautionnaires des violations commises par la partie gouvernementale.
Kidal, le 21 novembre 2016
Le Président en exercice de la CMA
Bila Ag ACHERIF
L’ ONU n’a jamais stabilisé le pays aucun pays du monde regardez la SYRIE ils ont pris ses bagages et ils sont fuitaient en SYRIE le MALI en 2018 L’ONU fera la même chose que le MALI.
Depuis gué le mali est mali jamais atandu une région du mali s’appelle azawad il faux le compte de ce bâtards
Je me demande donc Kidal né fait parti du mali pougoi l’État malien né réagi pas fasse a cette cituation. Ou les force et deffance.Donc dans tousa Où est l’ONU lé munusma et les partenaire du mali.Il non pas atadu la déclaration de ce bandit dé gran chemin gui prandre le mali autage. Ou es notre dignité du malien
C enfant batard aura son compte bientot inchAllah.
Le Mali a commis une grave erreur d’accepter de voir figurer ce maudit mot azawad dans les clauses de l’accord de paix d’Alger.C’est très triste pour le Mali
Il ya belle et azawad,car tous les ingrédients sont reunis pour en faire un etat dans un etat sans nul doute.
existe t-il l’azawad du sud?
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