Après le financement de l’intégralité des dépenses de la présidentielle 2018 à hauteur de 28,18 milliards de FCFA par l’état : Le ministère des Finances entame l’audit des 2,24 milliards de FCFA alloués à la CENI

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Le gouvernement malien, à travers le ministère de l’Economie et des finances, a assuré la prise en charge, sur fonds propres, des dépenses liées à la présidentielle du 29 juillet et du 12 août dernier. Après la réussite du pari de l’organisation, c’est le tour de la vérification de la sincérité des dépenses liées à ce processus. C’est pourquoi, l’Inspection des finances a entamé, depuis le 10 septembre dernier,  une mission de vérification des dépenses effectuées par la CENI. D’une durée de 45 jours, la mission  va s’appesantir sur  la gestion des fonds alloués à cette structure, sur les plans de la conformité, de la régularité, de la sincérité et de l’effectivité des dépenses, avec des recommandations pertinentes conséquentes qui seront consignées dans un rapport.

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a été introduite dans le système électoral malien en 1997, année où elle a organisé des élections qui n’ont été ni chaotiques et ni trop couteuses. Depuis lors, ses missions ont été révisées. Selon la loi n°2016-048 du 17 août 2016, la CENI est une autorité indépendante représentée aux niveaux national, régional, local, communal et dans les juridictions diplomatiques et consulaires du Mali et de façon paritaire entre les représentants des parties de la Majorité, de l’Opposition et de la Société civile.

Elle est notamment chargée de la supervision et du suivi des opérations référendaires, de l’élection du Président de la République, des Députés et des Conseillers Communaux des collectivités territoriales et veille à la régularité du référendum et des élections générales. Pour lui permettre d’accomplir, à souhait, ses attributions dans le processus électoral, la CENI a bénéficié de 2,24 milliards de FCFA du Budget d’Etat sur la base de son programme d’activités budgétisées.

La gestion des finances publiques étant régie par des règles et procédures dictées par la loi et qui doivent garantir la transparence, l’efficacité et l’efficience des dépenses publiques, le ministère de l’Economie et des finances, à travers son Inspection, entend s’assurer du respect de ces règles et procédures.

Cette mission sera menée en conformité aux textes qui régissent les finances publiques.

Plus précisément, les Inspecteurs devront s’assurer, entre autres, de la bonne utilisation des ressources allouées, conformément aux dispositions applicables et uniquement aux fins pour lesquelles elles ont été fournies, en référence au budget approuvé par le ministère de l’Economie et des finances.

Ils se pencheront également sur le respect des procédures de passation de marchés publics ou de l’effectivité de la réalisation des dépenses d’achat de biens et services et l’utilisation des consommables aux fins exclusives de l’élection présidentielle. Il sera également procédé à un examen exhaustif et approfondi du système de contrôle interne de la CENI.

Ladite mission d’audit a débuté le 10 septembre dernier et s’étalera sur une durée de 45 jours, aux termes de laquelle un rapport provisoire d’audit sera produit et soumis à la CENI dans le cadre du respect du principe contradictoire.

Puis ily aura un rapport définitif avec des recommandations pertinentes conséquentes.

Faut-il souligner que l’Inspection des finances est l’une des plus actives en matière de  contrôle des finances publiques, en vue d’instaurer une culture de bonne gouvernance des finances publiques qui demeure un élément central du Cadre stratégique pour la Relance Economique et le Développement Durable du Mali (CREDD 2016-2018).

 Y. CAMARA

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3 COMMENTAIRES

  1. Robert Ménard s’insurge des décrochages de portaits de Macron de certaines mairies, pourtant il a bien semé le désordre en 2008 …

  2. Une hypocrisie totale de la part du gouvernement. Pourquoi auditer SEULEMENT la CENI…. Déjà dépenser tout cet argent pour une telle élection est une gabegie…. , car plus on dépense plus on recule en terme de bons résultats….. 34% taux de participation a 28 milliards = 11 000 CFA par électeur…comparé au cout de l’élection Rwandaise de 2017 a 7 milliards avec un taux de participation de 95% = 750 CFA par électeur. A part l’aspect SÉCURITÉ, l’état malien n’a plus rien d’autre pour justifier même la moitie de ces 28 milliards bousillés dans cette élection.

    Si Dr Boubou veut arrêter avec la farce, tout simplement qu’ils sorte un rapport détaillant (avec justificatifs) sur les dépenses faites de ces 28 milliards. Allah kana sou korobo tilé yé! Que Dieu ne dévoile pas les secrets de la nuit par le soleil!

    • Dr Boubou EST LE PLUS CORROMPU-SILENCIEUX…

      IL NE VA JAMAIS FAIRE LA LUMIERE SUR CES AFFAIRES…

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