Le plan annuel de travail 2017 adopté hier par les administrateurs du Projet d’appui aux communes urbaines du Mali (PACUM) est un ambitieux programme qui vise à renforcer les capacités institutionnelles des communes urbaines ciblées. Le coût global des activités est estimé 11 milliards de F CFA.
Les administrateurs du Projet d’appui aux communes urbaines du Mali ont tenu lundi 28 novembre la 11e session du comité d’orientation du PACUM. Initiative du gouvernement et ses partenaires, cette session a permis aux acteurs d’adapter le plan annuel de travail du projet pour l’amélioration du cadre de vie dans les villes ciblées de la phase pilotes du projet. Selon le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Ousmane Koné, le PACUM concrétise deux points forts des autorités. Il s’agit de l’amélioration du cadre de vie dans les villes et le transfert de ressources aux collectivités territoriales décentralisées pour renforcer le transfert des compétences déjà consacré par décret dans plusieurs secteurs. « La mise en œuvre initialement couvrant les villes de Bamako, Kayes, Sikasso, Koutiala, Ségou, Mopti et Tombouctou, a intégré suite à sa restructuration sept nouvelles villes notamment, Kita, Koulikoro, Bougouni, Bla, Niono, Bandiagara et Gao. Ces politiques mises ensemble permettront de faire face à une urbanisation sauvage », a-t-il expliqué. Et d’ajouter que le PACUM, dans sa mise en œuvre, dispose de trois organes à savoir le comité d’orientation du projet, le comité technique de suivi du projet et la cellule de coordination.
S’agissant du plan annuel de travail 2017 sur lequel les administrateurs se sont prononcés repose sur la capitalisation des recommandations issues de la revue à mi-parcours du projet effectuée en juin 2015. « Sur les 5 composantes du projet, les activités nécessaires à sa mise en œuvre et les coûts estimés ont été déterminés. Les investissements en infrastructures et équipements sont toutes consignées dans le plan triennal d’investissement 2017-2019 et le budget primitif 2017 de chacune des communes des villes participantes au projet. Le coût global des activités ainsi inscrites est estimé à 11 milliards de F CFA… »
Le représentant résident de la Banque mondiale, Paul Noumba Um a rappelé que le projet d’appui aux communes urbaines du Mali couvre un secteur important dans le cadre du renforcement de la décentralisation. « Cependant, ces objectifs sont loin d’être atteints dans certaines localités. Des résultats obtenus dans la phase pilote dans certaines localités sont mitigés. Il urge d’insuffler une nouvelle dynamique pour l’atteinte des objectifs ».
Les recommandations du représentant de la Banque Mondiale ont été réitérées par la directrice de la coopération Suisse, partenaire privilégié du Pacum.
Bréhima Sogoba