Les membres du comité exécutif de l’Adema vont-ils pouvoir éviter la cassure dans le choix du candidat du parti à la Présidentielle de juillet 2013 ? Possible, mais rien n’est moins sûr. Le CE a décidé de prendre le taureau par les cornes en lançant un appel à candidature pour désigner le porte-drapeau des Abeilles. Cela après la tentative avortée de présenter un seul candidat comme porte-étendard du Front uni pour la défense de la démocratie et de la République (Fdr), dont les partis phares sont l’Adema, l’Urd, le Pdes, le Parena, le Mpr, l’Udd, le Psp. Mais aussi, parce que le candidat investi, en 2012, pour briguer la magistrature suprême, se trouve hors-jeu du fait de ses nouvelles fonctions. Dioncounda Traoré est depuis le 12 avril 2012, président de la République par intérim.
C’est en principe aujourd’hui, 25 février, que le CE-Adema lancera l’appel à candidature qui restera ouvert jusqu’au 11 mars 2013. Une commission de bons office, comme en 2012, sera mise en place pour traiter les différentes candidatures. Elle va rencontrer les postulants et tenter de trouver un candidat consensuel qu’elle proposera au comité exécutif du parti.
Si la commission de bons offices échoue, c’est la conférence nationale statutaire qui départagera les candidats lors de sa session ordinaire, convoquée le 23 mars 2013.
La personnalité qui sortira du lot est investie le samedi 13 avril, candidat de l’Adema-Pasj à l’élection présidentielle de juillet 2013. Nous n’en sommes pas encore là.
L’Adema est un parti qui regorge de beaucoup de cadres qui peuvent prétendre à la magistrature suprême.
Dès que le CE a décidé de présenter un candidat de souche, les déclarations et les rumeurs fusent de partout. Des candidatures des plus sérieuses aux plus fantaisistes sont annoncées. Chacun a le droit de prétendre ou de rêver du titre honorifique de « Candidat de l’Adema à la présidentielle de 2013 ». Plusieurs noms sont cités parmi lesquels ceux de Ibrahima N’Diaye, le 1er vice-président assurant la présidence par intérim du parti, Soumeylou Boubeye Maïga, 4ème vice-président, Me Kassoum Tapo, député à l’Assemblée nationale, Boubacar Bah dit Bill, maire de la Commune V, Tiémoko Sangaré et Dramane Dembélé, tous deux membres du CE, Modibo Traoré ancien ministre d’Alpha Oumar Konaré ; Adama Doumbia, conseiller communal en Commune VI du District de Bamako.
Si ces candidatures se confirment, l’Adema pourrait se retrouver avec une dizaine au terme du processus contre sept pour la primaire de 2012. Parmi les noms évoqués, çà et là, certains sont vraiment au-dessus du lot et méritent d’être le porte-drapeau des Abeilles pour non seulement leur engagement politique, mais aussi et surtout pour leur combat pour la démocratie. On les appelle les favoris. A côté de ceux-ci, il y a les outsiders et les autres.
Les favoris
Trois personnalités se dégagent à priori du groupe. Ibrahima N’Diaye, Soumeylou Boubeye Maïga et Me Kassoum Tapo sont des ténors du parti. Chacun, à un moment ou à un autre, aura joué sa partition pour que l’Adema garde son statut de première force politique et joue son rôle dans le renforcement du processus démocratique. Ils ont aussi des faiblesses qui peuvent s’avérer fatales pour chacun d’entre eux.
Membre fondateur de l’Adema, Ibrahima N’Diaye dit Iba est le président actuel du parti. Il a gravi les échelons et semble avoir atteint le sommet de la pyramide. Il a participé à tous les combats pour l’avènement de la démocratie et pour le retour de celle-ci, souvent au péril de sa vie. Maire du District de Bamako sous le président Konaré, il en est sorti avec un bilan positif. Il fut le premier président de l’Association des municipalités du Mali (AMM). A ce titre, il noua des contacts avec beaucoup de maires en Afrique, en Europe et dans le reste du monde. Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle sous Amadou Toumani Touré, Ibrahima N’Diaye est l’un des rares ministres à ne pas renier le bilan du régime ATT dont il revendique les acquis et assume les erreurs. Vice-président du Front uni pour la défense de la démocratie et de la République (Fdr) depuis le coup d’Etat du 22 mars dernier, il aura marqué de son courage et sa détermination la résistance contre les putschistes et leurs soutiens. Dans le cadre de cette lutte, il a noué des relations avec la plus part des associations et organisations de la coalition anti-putsch. Son combat au sein du Fdr aura permis le retour à l’ordre constitutionnel et à l’intervention des forces étrangères dans notre pays. Ce qui lui vaut beaucoup d’adversité.
Ces détracteurs à l’Adema lui reprochent certaines faiblesses notamment le fait de pas être conciliant et consensuel sur certaines décisions. Il est en fait le contraire de son président Dioncounda Traoré, qui laisse faire les autres à leur guise. On l’accuse aussi d’être proche d’ATT et d’Alpha Oumar Konaré. Cependant, parmi les potentiels candidats, il serait pratiquement le seul pouvant fédérer toutes les tendances et dégager le consensus autour de sa personne.
Soumeylou Boubeye Maïga est incontestablement l’homme qui peut talonner le 1er vice-président de l’Adema dans cette course à l’investiture du candidat du parti. Ancien candidat à la présidentielle, ancien directeur de la Sécurité d’Etat, ancien ministre de la Défense, et des Affaires étrangères, SBM a un gros bagage et une grande expérience pour prétendre représenter l’Adema dans la course à la magistrature suprême. Fin politique, disposant d’un carnet d’adresse au plan national et international, Soumeylou a une certaine avance sur ses concurrents.
Mais à l’Adema, il aura du mal à s’imposer à cause de ses précédentes prises de positions contre le comité exécutif, en 2002 et en 2007. Des décisions qui lui ont valu l’exclusion du parti. Manipulateur et insaisissable, Boubeye est critiqué comme un homme qui met toujours en avant ses intérêts personnels. Il s’est opposé régulièrement aux décisions du CE. La dernière en date, est la candidature de Dioncounda Traoré en 2012 où il a continué à garder le suspense sur son soutien jusqu’au coup d’Etat du 22 mars. Rien ne dit encore qu’il suivra la décision de la conférence nationale, s’il n’est pas retenu. Il garde tout de même ses chances d’être dans le dernier carré, même s’il lui sera difficile de damer le pion à Ibrahima N’Diaye, qui aura marqué d’une encre indélébile la lutte pour la restauration de la démocratie pendant ces douze derniers mois.
Quant à l’ancien Bâtonnier, Me Kassoum Tapo, ses partisans disent qu’il est un grand intellectuel sachant défendre avec la verve qu’il faut ses convictions. Combatif, Me Tapo aura joué, lui aussi, un rôle majeur au sein du Fdr afin de remettre le Mali sur la voie démocratique.
Mais au sein de l’Adema, certains considèrent l’ancien bâtonnier comme un militant de seconde heure. Il n’est pas membre fondateur du parti, contrairement à Ibrahima N’Diaye et Soumeylou Boubeye Maïga. Il y a quelques années seulement que Me Kassoum Tapo a regagné l’Adema avec son président Me Abdoulaye Garba Tapo dont il n’aurait même pas le soutien pour ces primaires à la candidature de l’Adema. Me Tapo, selon nos sources, n’aurait pas aussi le soutien de la coordination de Mopti. En effet, pour la crédibilité de chaque candidature, celle-ci doit avoir, par principe, le soutien de sa section ou de la coordination qui regroupe l’ensemble des sections d’une région.
Les outsiders
Le maire de la Commune V du District de Bamako, Boubacar Bah dit Bill, est un ténor de l’Adema. Qui a combattu un autre maire de l’Adema, Abdel Kader Sidibé, pour occuper la présidence de l’Association des municipalités du Mali. Ce qui pourrait limiter ses chances d’accéder à ce poste politique très important. Bill n’aurait même pas pu prouver ses talents en tant que maire d’une commune. A l’Adema, on lui reproche beaucoup son inaccessibilité. Mais Bill est un homme du sérail, il pourra jouer sur les alliances et tirer son épingle du jeu.
Concernant Tiémoko Sangaré, ses détracteurs pensent qu’il fut l’un des plus mauvais ministres de la République ces vingt dernières années. Mais, ayant occupé de hautes fonctions dans l’administration, Tiémoko Sangaré peut compter sur le soutien de quelques membres du CE. Mais, il lui sera très difficile de dégager un consensus autour de sa personne.
Les autres
Dramane Dembélé et Adama Doumbia sont de jeunes militants de l’Adema Pasj. Le premier est plus connu que le second pour avoir dirigé pendant plusieurs années la direction nationale de la géologie et des mines. Mais ils seront handicapés par leur jeunesse et n’auraient pratiquement aucune chance de tenir face à des caciques comme Ibrahima N’Diaye et Soumeylou Boubeye Maïga.
Quant à Modibo Traoré, son éloignement du parti fait de lui un trouble-fête. Le Comité exécutif du parti pourrait difficilement jeter son dévolu sur un homme en dehors du sérail Sauf par miracle, le succès de cet ancien ministre Konaré resterait au stade des effets d’annonce.
Idrissa Maïga
comme dit un adage de chez nous “on prête pas le pouvoir” le déclin de l’adema a commencé en 2002 et la fin viens d’être annoncé par cet appel à la candidature pour les primaires. aucun de ces candidats annoncé n’a de crédibilité aujourd’hui auprès du peuple malien après tout ce que nous venons de vivre. mon frère comment peu-tu comprendre un parti comme adema qui na pas puis s’unir derrière un candidat en 2002 puisse prétendre le faire à 3 mois des élections. voilà le problème que connais adema aujourd’hui “les crédibles ne sont pas connus par le grand public mais les incrédibles le sont”. c’est fini pour ce parti tous cadre corrompus et incapables vont rejoindre Modibo Sidibé si celui aura le courage de s’assumer.
ils auront du respect pour les maliens en se désistant à temps.
Ils sont tous disqualifies avant l’echeance.
Vraiment ce sont des voleurs. Je ne vois pas lequel parmi eux peutmobiliser les gens. Le griot Iba N’Diaye ? Le Mali sera donc maudit. Le sonrai Boubaye ? Qu’il aille démander Soumaila Cissé si les maliens sont prets à élire un azawadien ? En tout cas pas nous les minianka et les senoufos. On aime pas du tout les sonrai.
j espère que l’ADEMA et tous ceux qui étaient en gestion concertée avec le pouvoir ATT auront le minimum de respect pour les Maliens pour prétendre a un poste présidentiel.Mme Monsieur DIONCOUNDA TRAORE est là seulement par la force des choses sinon on ne peut rien vouloir a ATT sans incriminer Dioncounda qui a été le Président de l’Assemblée ..c’est eux qui ont mis le pays en de si mauvais état.Certes nous ne voulons pas les militaires mais il ya assez de cadres présentement au Mali qui peuvent diriger ce pays dans la loyauté,l’effort et toute la rigueur qui s’impose..Nous ne voulons plus de ses anciens politiciens corrompus jusqu’au os.Il ny a pas un seul ancien parti politique crédible au Mali.Le salut du Mali viendra de la nouveauté et comme on le dit on ne peut pas faire du nouveau avec des anciens.
MON DIEU. 8 GRANDS VOLEURS ! QUE DIEU NOUS EN GARDE. ON LES CONNAIT. ON LES CONNAIT. CST LES PIRES. ON NE SERA PAS DUP CETTE FOIS CI. PRENEZ VOTRE TEMPS , TOUT LE TEMPS QUIL VOUS FAUDRA MAIS SACHEZ QUE LES MALIENS NE SONT PLUS DUP 👿
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Ils ont oublie les bailleurs des fonds: Zou Koulou et Adema Sangare 😯 🙄 🙄 ne me dites pas que ADEMA a mieux que ces deux. 😀 😀 😀
8 voleurs
ON VA METTRE LA MACHINE JUDICIAIRE A LEUR TROUSSE, COMME CA, ILS N’AURONT PLUS LE TEMPS DE PENSER A LA PRÉSIDENTIELLE. BANDE DE ……
oui la machine a bien démarré. A commencer au Maire du District.
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