Annoncé partant pour la succession d’IBK à Koulouba, Dioncounda Traoré semble dans l’expectative de sa candidature. D’où déjà, les mises en place des clubs de soutien. Ils font face aux pros AOK dont Moustaphe Dicko est le chef de file. Eux qui pensent qu’il faut aller à la présidentielle avec du sang neuf. Enfin, les pros IBK qui s’agitent pour que celui-ci parvienne avec et à travers eux avoir un second mandat.
A quelques encablures de la présidentielle, tous les hommes politiques sont en train de faire leur calcul. D’IBK en passant par Soumi, Zou, CMD et Modibo Sidibé, les stratégies se préparent.
L’année 2017 est le paravent de l’année électorale. Elle sert à mettre en place les stratégies et objectifs pour aller à l’élection. Pour se faire, le président IBK a déjà donné le ton depuis son adresse du nouvel an. Il veut faire un REFERENDUM couplé des REGIONALES avant la fin de l’année (juillet). A travers lequel sera connue la suite à donner. Auparavant, doit avoir lieu les ELECTIONS LOCALES et COMMUNALES PARTIELLES en MAI 2017. Mais déjà, IBK entend débloquer l’Etat à travers la mise en place effective de tous les intérimaires pour faire renaitre la Nation Mali sur toute son étendue. Si IBK a en main la gestion de l’Etat, les autres font et défont leurs stratégies de conquête ou de reconquête du pouvoir. Puisque ne connaissant certainement pas le contenu des textes qui seront soumis au référendum même si IBK a à cœur de créer un Sénat comme d’autres pays limitrophes. Déjà, on murmure dans de nombreux milieux politiques ceci : un Sénat pour quoi faire ?
Qu’à cela ne tienne, l’incontournable vache laitière Adéma-Pasj est dans le dilemme. “Je ne serais jamais un ancien militant de l’Adéma-Pasj”, avait indiqué le super intelligent, Alpha Oumar Konaré (Ancien président du Mali). Pourtant depuis la passation de pouvoir à ATT en 2002, il est resté muet comme une carpe dans l’eau chaude. Ni lui ni sa fidèle et confidente femme ne se sont mêlés dans quoi que ce soit. Seulement pour les festivités d’anniversaire de création du parti confié à Moustaphe Dicko, notre mère Adam Bâ Konaré est apparue pour dire quelques mots que nombreux hommes politiques doivent analyser. Les pros AOK veulent que le parti ait son propre candidat en 2018 qui est loin d’être Dioncounda. En cet instant, les pros président intérimaire s’activent pour que le professeur Dioncounda Traoré soit le porte-étendard. Aussi, ils entendent s’appuyer sur plus les clubs de soutien, car rien ne sera sûr qui puisse indiquer qu’il n’y aura pas de clash. Prévisible déjà ce clash, certains barons ministres et anciens ministres, PDG, DG et autres personnalités du parti ne jurant que d’IBK pour son 2ème mandat. Pour eux, avec IBK pour un second mandat, l’Adéma-Pasj pourra se réunifier (Pasj, Miria, Rpm, Urd, Asma, etc.).
Au vu de ces divergences de vues, le parti n’arrive pas à se décider et le dilemme risque de perdurer encore.
B. DABO