Un tour dans les bars climatisés et vos yeux trouveront de quoi mordre le regard. Vive les vacances ! Les salles de classe sombrent dans un sommeil profond. Cela est normal : ce sont les vacances. Mais, il est urgent de situer la part de responsabilité des parents dans cette période de liberté des jeunes.
Le sexe étant un sujet tabou sous nos cieux, il est impérieux de mettre dans les oreilles des enfants où partir et avec qui. Sont-ils effectivement libres au regard de la loi morale, celle inscrite au plus profond de chacun de nous, celle gravée et déclinée en ses prescriptions impératives sur la table des lois ? Ne jouons surtout pas au jeu plutôt malsain des trois singes de la légende. L’un ne veut rien voir. Le second ne veut rien entendre. Le troisième ne veut rien dire. Tout ce qui arrive à notre société, en bien ou en mal, engage la responsabilité de chacun de nous. Les vacances ont beau être une parenthèse, telle une pause sur un parcours, elles ne sont pas et ne sauraient être un à-côté de notre vie réelle. La sexualité est une force. Combien de nos sœurs quitteront les bancs à la rentrée prochaine à cause des grossesses non désirées. Dieu seul le sait!
Exploitation des filles de maison
Une maltraitance salariale inacceptable !
Communément appelée «Bonne de maison», ces jeunes filles qui ont fuit les affres du village pour la ville, se retrouvent dans les ménages pour se livrer à des travaux de maison. Elles sont confrontées à des problèmes en ce qui concerne le salaire. Le Département en charge de la promotion de la femme, de la famille et de l’enfant peine toujours à trouver ses marques pour voir clair. Les experts de ce Département ont préféré les bureaux climatisés et les «grins» de thé. Un tour devant ce Ministère pour voir l’ambiance qui règne à longueur de journée.
Or, ces Bonnes de maison sont sur pied dès le premier appel du muezzin au moment où madame et son mari sont aux anges. Le salaire de ces filles se situe entre 5000 et 10.000 FCFA. Et ce n’est pas tout. Pour percevoir ce salaire, c’est la croix et la bannière. Ces êtres humains n’ont-elles pas des droits ? Pour éviter la colère de la propriétaire de maison, elles préfèrent à la fin des travaux de maison prendre le chemin de la ville pour retrouver les copines et s’amuser. Et bonjour les grossesses non désirées.
Ça se passe dans un bar à Bamako
Une gendarme perd ses pièces après son adultère
Le phénomène d’adultère qu’on croyait être du milieu des civils est également dans le corps des porteurs d’uniformes. C’est le cas de cette charmante gendarme mariée et mère de trois enfants et dont nous taisons le nom pour l’instant. Au cours de ses escapades extra-conjugales, elle a perdue toutes ses pièces. Cette scène qui a étonné plus d’un dans ce lieu où vieux et jeunes coopérèrent autour de la bière. Véritablement, ce jour du vendredi, 8 juillet 2011, a été un cauchemar pour cette gendarme qui n’a comme deuxième boulot la livraison du sexe. Son lieu de prédilection est un bar climatisé sis à l’ACI 2000 où tout ce passe en chair et en os avec les «grosses calibres ». L’essentiel est que le partenaire soit à la hauteur et mette la main à la poche. Que s’est-il réellement passé en cette matinée du vendredi, 08 juillet 2011 ? Après quelques gorgées, l’homme atterrit et prend place. La commande de chambre a bousculé les choses et cette dernière en se levant a oublié son sac contenant ses pièces et ses sous. Elle s’est rendu compte après la séance de «jambes en l’air». Mais, le sac avait déjà pris une destination inconnue.