Ce lundi 7 mai 2012, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a effectué une visite de courtoisie aux différents syndicats de l’enseignement supérieur dont le SNEC et le SNESUP. Il était accompagné, pour la circonstance, par les membres de son cabinet. Le but de cette visite consistait à créer un nouveau cadre d’échange et de collaboration avec les partenaires incontournables du secteur de l’enseignement supérieur.
Commencée à l’Ecole Nationale des Ingénieurs, qui abrite le siège du syndicat nationale de l’enseignement supérieur (SENSUP), ladite visite a permis au ministre Harouna Kanté d’affirmer sa disponibilité et celle du gouvernement en faveur des membres du SENSUP. Selon le ministre Kanté, les enseignants sont des acteurs importants sinon incontournables pour le développement de l’école et, par ricochet, celui de la nation toute entière. Quand au secrétaire général du SNESUP en occurrence le Dr Abdou Mallé, il a souhaité la bienvenue au ministre et sa délégation avant de faire un petit plaidoyer en faveur des doléances de son syndicat. Il s’agit, entre autres, de la relecture des textes de la hiérarchisation du statut de l’enseignant, les questions relatives aux indemnités, le problème de formation des formateurs et enfin l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO). Après l’ENI, la délégation s’est rendue à la bourse du travail où se trouve le siège du Syndicat National de l’Education et pour la Culture (SNEC). Le secrétaire général, Monsieur Ismaila Komé a remercié et félicité le nouveau ministre. Il l’a par ailleurs assuré une meilleure collaboration dans le plus grand respect des engagements qui lie leurs deux structures. La bonne nouvelle est que le SNEC a promis de ne plus déposer de nouvelles doléances jusqu’à la fin de cette année académique. Monsieur Komé a terminé son propos, en invitant le département à respecter les engagements ayant fait l’objet d’un compromis avec le ministre sortant.
Les attentes de cette initiative ont été comblées et autant dire que les premiers contacts entre le ministre et les syndicats d’enseignants ont été fructueux. Il nous reste qu’à souhaiter bon vent au nouveau ministre dans l’accomplissement de sa nouvelle mission et prier Dieu pour qu’il l’assiste et lui donne les moyens de relever les défis : ceux de la nation toute entière.
MAMOUTOU TANGARA