A la faveur d’une rencontre tenue au Rectorat, le lundi 17 février 2014, la Fédération Nationale des Associations des Parents d’Élevés et d’Étudiants du Mali (Fenapem) a demandé au Comité Snesup de l’Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako (Ulshb) la levée de son mot d’ordre de rétention des notes. “Agissons tous en sorte que les activités d’enseignement et de recherche se déroulent normalement, pour le bien-être de notre pays”, a déclaré le doyen Yacouba Coulibaly de la Fenapem. Ont aussi participé à la rencontre en plus des représentants des deux associations, le Recteur et le Vice-recteur de l’Ulshb, respectivement les Professeurs Macki Samaké et Samba Traoré.
Dans leur plaidoyer, les aînés Yacouba Coulibaly et Modibo Boundy ont reconnu les droits des enseignants et mis l’accent sur les conséquences de la rétention des notes sur les étudiants, voire le fonctionnement général d’une université. Ils ont, par ailleurs, demandé au Comité Snesup de l’Ulshb de tenir compte de l’intérêt supérieur de l’école malienne en remettant les notes d’examens.
Rappelons que la remise des notes par les enseignants permettra de finaliser le traitement de la deuxième session des examens au titre de 2012-2013. Ces données sont nécessaires afin d’organiser sur les plans administratif et pédagogique, la nouvelle année universitaire 2013-2014 dont le démarrage devrait avoir lieu début janvier. Face à ce retard, l’année universitaire 2013-2014 est fortement menacée. La situation préoccupe non seulement les autorités universitaires, mais aussi les étudiants et les parents d’étudiants.
Les enseignants syndicalistes ont, après avoir attentivement écouté les aînés, indiqué avoir pris bonne note. Bouréima Touré et ses collègues ont promis d’approcher leurs camarades dans un bref délai afin de leur transmettre ce pressant message et sortir les deux facultés de l’Ulshb du spectre de l’année blanche.
Bamako, le 17 février 2014
Source: Communication Ulshb