L’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) en collaboration avec le Ministère de l’Education Nationale a organisé mardi dernier à l’hôtel Salam de Bamako, un atelier de Formation pour l’utilisation des langues Nationales dans le fondamentale et dans la formation Professionnelle au Mali.
La rencontre a été présidée par M. Amadou Koîta, Ministre de l’Emploi, de la Jeunesse et de la Construction Citoyen, en présence de M. Dimitri Sanga, Directeur du Bureau Régional de l’UNESCO à Dakar, du secrétaire général du Ministère de l’Education Nationale, les Directeur de Services Centraux et plusieurs autres invités.
Cet atelier de 3 jours avait pour l’objectif de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’enseignement à travers l’introduction des langues nationales dans le fondamental et la formation professionnelle au Mali.
Prenant la parole, M. Dimitri Sanga, Directeur du Bureau Régional de l’UNESCO à Dakar a rappelé que c’est à l’issue d’un long processus rigoureux que l’UNESCO a élaboré des documents stratégique et d’opérationnalisations pour l’introduction des langues nationales dans le système éducatif.
Il s’agit notamment, d’un cadre d’orientation pour la formation des formateurs en éducation bilingue ( COFEB), un programme de formation des formateurs en éducation bilingue ( PRoFEB) et une étude diagnostique sur la synergie entre la formation professionnelles, la synergie et les TICs au Mali.
Selon lui, l’apprentissage dans la langue première de l’apprenant est une réussite pour l’acquisition des compétences instrumentales, professionnelles, pour la vie courante et la valorisation culturelle.
Aussi, ajoutera-t-il, dans le secteur de la formation professionnelle, elles offrent à la jeunesse et aux adultes une meilleure opportunité d’acquisition des compétences requises non seulement, pour le travail, la vie, mais aussi, rend l’éducation plus inclusive, équitable et de qualité. Cependant, conclura le Directeur du Bureau Régional de l’UNESCO, << la synergie entre la formation professionnelle, l’alphabétisation et l’éducation non formelle est une question fondamentale pour le développement social et économique durable des pays .
M. Amadou Koita, ministre de l’Emploi, de la Jeunesse et de la Construction Citoyen a pour sa part soutenu que le processus de l’instauration du bilinguisme est une opportunité pour échanger les expériences, mutualiser les efforts pour avancer à partir d’un plan d’action claire. << Nous sommes convaincus que la réussite du bilinguisme dépend grandement de la formation reçue par les enseignants >>, a-t-il, précisé.
Karim Sanogo