USTTB: lancement officiel du Programme de formation «10 000 codeurs»

0
Programme de formation «10 000 codeurs»

La Faculté des Sciences et Techniques (FST) de l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako (Usttb) a abrité la cérémonie de lancement du Programme de formation d’accès universel au code. C’était, ce jeudi 03 janvier, en présence du ministre de l’Economie numérique et de son homologue de l’Education nationale.

Au Mali, le chômage frappe 9,1 % de la population active. L’Enquête Modulaire et Permanente auprès des Ménages (EMOP 2017/2018) révèle que les jeunes de 15 à 24 ans sont  les plus touchés par ce chômage, avec un taux de 21,9 %. C’est dans ce cadre, explique Arouna Modibo Touré, ministre de l’Economie de numérique et de la Communication que se situe ce projet. Il marque, indique-t-il, la volonté du Chef de l’Etat, de voir émerger des startups maliennes performantes capable de répondre aux besoins de la population malienne.

Après la Côte d’Ivoire, le Cameroun et le Sénégal, c’est au tour du Mali d’entrer dans le programme de formation 10 000 codeurs. Aux dires de Douglas Mbiandou, président du programme 10 000 codeurs, c’est la toute première fois qu’un Etat prend le projet en main. Et c’est au Mali. En partenariat avec Bamako Incubateur, le programme recrutera, à partir d’une inscription en ligne, des jeunes pour les former au métier du numérique. Selon la formule de Douglas Mbiandou, les jeunes recrutés seront «écoutés, conseillés, orientés, formés et insérés».

Développement d’application, Intelligence artificielle, Big data, Internet des Objets… la formation 10 000 codeurs permettra d’offrir aux jeunes maliens des compétences aujourd’hui recherchées par les entreprises. Pour le ministre Arouna Modibo Sidibé, c’est la voie vers l’auto-emploi et l’autonomisation des jeunes. C’est aussi l’ambition du programme désormais ouvert aux jeunes du Mali: «former en Afrique entre 2015 et 2025 plus de 10000 Développeurs d’applications Web et Mobile».

Mamadou TOGOLA/Maliweb.net

Commentaires via Facebook :