Les examens de la 1ère session sont bouclés à l’ex FMPOS (faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie) depuis quelques semaines. La proclamation des résultats, à en croire les informations dont nous disposons, ne serait qu’une question de jour pour ne pas dire d’heures. ‘’Tout est fin prêt et nous ne faisons que respecter les dernières précautions de contrôle’’. Ces propos sont ceux d’un responsable administratif.
Rappelons que depuis la dernière reforme universitaire entreprise sous le gouvernement Kaidama, la faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie a été scindée en deux structures distinctes à savoir la Faculté de Médecine et d’odontostomatologie et celle de Pharmacie. Lesquelles facultés, et celle des sciences techniques (ex Fast) ainsi que l’institut universitaire des sciences appliquées (ISA), ont toutes été placées sous la tutelle de l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako (USTTB). C’est donc avec beaucoup d’impatience que les étudiants attendent les résultats de ces examens au titre de l’année universitaire 2011-2012. Rappelons que la tension au sein de la structure était montée d’un cran suite à l’affaire de corruption organisée qui avait été découverte par l’administration. A cette affaire s’étaient ajoutées de nombreuses autres rumeurs relatives à l’infiltration des commissions de traitement des résultats par des réseaux de corruption. Tout ceci avait crée un climat de suspicion générale et pousser les autorités universitaires à renforcer le dispositif post-examens. Toutes les dispositions en vue de la transparence des résultats auraient donc été prises, aux dires d’un responsable de ladite structure. Les dernières mesures qui sont en cours d’exécution seraient relatives aux dernières vérifications pour éviter toute fraude ou faille. Sans pour autant nous préciser une date, il nous a fait savoir que les résultats ne tarderont plus à être portés à la connaissance des étudiants. Plusieurs autres sources d’informations nous ont confirmé cet état de fait. Nous y reviendrons dans nos prochaines livraisons.
IDRISSA KANTAO
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