Le Recteur de l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako a animé, hier mardi, une conférence de presse. Ledit point de presse a porté sur la situation de l’année académique écoulée et les perspectives de la prochaine rentrée universitaire 2012/2013. Le Pr Salif Berthé était accompagné, pour la circonstance, par les membres de son équipe rectorale et les différents doyens des deux Facultés.
Quant au premier point, à savoir le bilan de l’année 2011-2012, le Recteur s’est réjouit de la bonne effectivité des activités pédagogiques et la tenue des examens. En dépit des nombreuses difficultés qui ont parsemé le chemin de l’université, le Recteur a apprécié à sa juste valeur le bilan global de l’année écoulée. Rappelons que le pourcentage des examens est de 52, 66% (soit 9 250 étudiants admis sur 17 563) à la Faculté de Droit Privé et 45,79% (soit 5 502 étudiants admis sur 11 799) à la Faculté de Droit Public. Les traitements des réclamations, en vue de la publication des résultats définitifs, sont en cours dans les deux facultés.
En ce qui concerne le second point, notamment la situation des 3 906 étudiants non inscrits, le Recteur a évoqué les différentes causes. Il s’agit, entre autres, des conséquences liées à la scission de l’université de Bamako avec le transfèrement des étudiants de l’ex Centre d’Enseignement Supérieur de Bamako (CESB) à l’Université des Sciences Juridiques et Politiques, le manque de communication sur le choix des filières et facultés ayant causé le retard des inscriptions pour certains étudiants et le fait de certaines personnes de mauvaise volonté. Pour y remédier, le Recteur a annoncé la mise en place d’une commission spécialisée chargée d’analyser la question et de déterminer la situation particulière de chaque étudiant concerné. Il faut donc noter que le sort de ces 3 906 étudiants demeure toujours incertain, même si l’espoir d’une régularisation reste grand. N’eût été ce problème, l’USJPB, aux dires du Recteur, se porte bien et les dispositions en vue de redorer le blason des structures sont en cours de réflexion et d’exécution. Pour ce qui est de la rentrée universitaire 2012-2013, il faut noter l’immatriculation effective de tous les nouveaux bacheliers et la limitation du nombre d’étudiants en 1ère année (2000 au maximum).
Mamoutou TANGARA
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