La tension entre le comité AEEM de l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (UJSP) et l’administration scolaire semble avoir atteint son point culminant. Après une assemblée générale vendredi dernier, le comité a déclenché, hier lundi, une grève illimitée pour dénoncer les omissions et les exclusions massives dans les classes de 3e A et 4e A.
La tension reste vive à l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (UJSP). Le bras de fer entre le comité AEEM et le rectorat devient de plus en plus rude. Après l’assemblée générale de vendredi, l’AEEM vient de déclencher une grève illimitée.
Deux points étaient à l’ordre du jour : l’inscription des étudiants omis sans aucune pénalité et l’adoption de mesures d’accompagnement pour les 3000 étudiants exclus.
En effet, suite à la réforme engagée par le gouvernement en 2011 de scinder l’Université de Bamako en 4 entités, l’USJPB a vu le jour avec la fusion de l’ex-Faculté des sciences juridiques et politiques et l’ex-CESB. Les étudiants ont été répartis entre les Facultés de droit public et privé.
A l’ouverture des classes en 2011-2012, le rectorat a instruit aux étudiants de l’ex-CESB inscrits de ne plus faire l’inscription. Mais il a été exigé de ceux qui n’étaient pas en règle de s’inscrire avec une pénalité de 26 000 F CFA. A la suite des opérations, beaucoup d’étudiants ont été informés qu’ils ne peuvent plus s’inscrire, mais ceux-ci peuvent se faire enregistrer. Cette mesure a occasionné des milliers omissions au sein des 2 facultés.
Pour une issue favorable, le comité AEEM a multiplié les rencontres avec le rectorat. Ce qui avait permis la mise en place d’une commission de crise. Les intéressés ont payé 26 000 F CFA comme frais d’inscription au titre de l’année universitaire de 2011-2012.
Pour la rentrée 2012-2013, tous les étudiants ont eu la possibilité de s’inscrire. Mais après la proclamation des résultats, plus de 3000 se sont vus omis sur la liste. L’argument avancé par l’administration est que les omis n’étaient pas enregistrés sur l’Artémise. Un logiciel de centralisation des dossiers des étudiants. Or, ce que l’administration a ignoré c’est que les intéressés se sont acquittés de leur devoir d’inscription et disposent d’un bulletin de versement.
Pour le secrétaire à l’information, Ibrahim Oumar Traoré, l’actuel recteur a tout gâché. “Nous en avons marre de lui. Rien ne marche dans cette Université. Nos conditions de travail sont désastreuses”, dénonce-t-il.
Le secrétaire général du comité AEEM, Sidiki Haïdara, enfonce le clou en martelant que : “Les reproches que nous lui faisons sont fondés. L’USJPB va mal, très mal. Nous ne pouvons pas cautionner cette attitude du recteur Salif Berthé. Nous restons toujours dans la légalité pour revendiquer. Nos moyens d’action restent les assemblées générales périodiques et les grèves jusqu’à la satisfaction des points soulignés”, insiste Sidiki Haïdara.
Nabila Ibrahima Sogoba
Quand va-t-on avoir le courage d’arrêter cette farce. Tout le monde sait que c’est un groupe de professeurs de la Faculte de droit privé vivant de magouille qui est derrière les mouvements des étudiants a l’USJPB. Ces profs dont certains n’ont pas le niveau des étudiants de la sous-région ont mis en place un système de fraude qui est devenue une véritable industrie dont l’économie se chiffre a des centaines de millions. Va-t- on laisser ces apatrides sévir encore pendant longtemps. Ils ont instauré un climat de violence et ont réussi a faire croire a la plupart des étudiants que la connaissance ne sert a rien et que seul compte le diplôme que eux ils peuvent leur procurer moyennant espèces sonnantes et trébuchantes. Tous les patriotes du Mali doivent soutenir les actions du Rectorat de l’USJPB et aider a bouter hors du système universitaires ces professeurs incultes dont la place se trouve en prison et non dans les classes où ils abrutissent les étudiants a leurs images.
Levons-nous et sauvons nos enfants et notre avenir!
Pauvre université!! Pauvre Mali!!
Comments are closed.