USJPB : FDPU /FDPRI : Les inscriptions se déroulent normalement…les travaux dirigés se pointent à l’horizon

0

Dans les deux facultés de droit de l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako, les cours se déroulent normalement et les inscriptions qui avaient été prises en otage par le comité Aeem ont démarré. Elles devront se poursuivre jusqu’au 10 Mai prochain.

Nous avons également appris de plusieurs sources concordantes que les préparatifs pour l’organisation des travaux dirigés sont terminés. Ils devront débuter dans un bref délai. ‘’Les choses vont bien, tout se passe sans incidents et nous nous réjouissons du temps accordé aux étudiants pour l’inscription’’, nous a confié un membre du comité aeem du nom d’Adama Koné dit économie politique. Par ailleurs, une étudiante de la 2ème année a manifesté son mécontentement vis-à-vis des membres du comité aeem. ‘’Je suis ici depuis 6 heures du matin, mais j’ai comme l’impression que le rang ne bouge même pas alors qu’une de mes camarades de classe que je connais bien m’a confirmé avoir donné 3000F à un membre de l’aeem qui l’a aidé pour son inscription’’, nous témoigna l’étudiante en question avant d’ajouter qu’elle aurait fait la même chose que son ami pour s’inscrire rapidement. La situation de cette dernière, faudrait-il le rappeler, est partagée par plusieurs autres étudiants.

IPR/IFRA :

Les deux secrétaires généraux montent au créneau face à leurs problèmes…

Face à la recrudescence des problèmes, les uns aussi importants que les autres, le secrétaire général de l’IPR/IFRA de Katibougou et son homologue de l’IPR/IFRA Annexe de Bamako ont décidé de sortir de leurs réserves et de s’exprimer. Sosso Moctar, secrétaire général du comité aeem IPR/IFRA Katibougou,  ‘’chez nous à Katibougou, nous ne savons même plus quoi faire ni où aller. La bancarisation nous cause énormément de problèmes car il n’y a aucune agence Ecobank à Koulikoro. Nous avons juste un distributeur automatique à Katibougou qui tombe en panne presque tout le temps. Et à chaque fois qu’il y a une défaillance technique, puisqu’Ecobank n’a pas de représentation à Koulikoro, il faut qu’une équipe quitte Bamako pour la maintenance. Ce qui prend souvent beaucoup de temps’’. ‘’Aussi, auparavant l’administration de l’école nous empruntait de l’argent avant l’arrivée de nos bourses. Mais avec la bancarisation cela n’est plus possible’’, ajouta le numéro 1 des étudiants de l’IPR de Katibougou. Face à cette situation périlleuse, les étudiants attendent des autorités universitaires une nouvelle stratégie afin qu’ils puissent bénéficier à temps de leurs bourses. Ils vont jusqu’à réclamer, à défaut de la présence d’Ecobank à Koulikoro, le logement de leurs bourses dans une autre banque ayant une agence sur place.  En plus des difficultés liées à la bancarisation, les étudiants de Katibougou se retrouvent confronter à un véritable problème d’accès à l’eau potable. ‘’Les dortoirs ne sont pas dans les conditions d’hygiène requises. Nous avons des problèmes de toilette et de connexion wifi alors que nos professeurs nous demandent de faire des recherches’’, ajouta le secrétaire général…

Du côté de l’IPR/IFRA de Bamako Annexe, les problèmes sont identiques à ceux de Katibougou. La seule différence est que les bamakois sont confrontés à des problèmes d’équipement pour les traveaux dirigés et pour les sorties pédagogiques que l’administration refuse toujours de prendre en charge. A la lumière de toutes ces difficultés, une seule question mérite d’être posée : à quoi aura donc servir la visite du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans cette structure, si les étudiants demeurent encore et toujours aux abois ? Comme pour dire que les étudiants de l’IPR sont aujourd’hui dans une situation qui nécessite des solutions.

 

ENI/ABT :

Après la pluie vient le beau temps…

A l’école nationale d’ingénieurs Abdrahamane Baba Touré, les étudiants sont en congé depuis le Samedi 13 avril dernier. Cet arrêt des cours, qui ne devra durer qu’une semaine, marque la fin du premier semestre. Selon Aboubacar Maiga,  le premier semestre s’est très bien déroulé. N’eut été la grève des enseignants qui a un peu paralysé les activités en début d’année, l’école n’a connue aucune perturbation majeure. Il convient tout de même de souligner la non-effectivité des visites de terrain décriée par les étudiants et le sous équipement des laboratoires. ‘’Après la pluie vient le beau temps’’…En d’autres termes, après un semestre très chargé les ingénieurs en herbes savourent actuellement les quelques jours de repos offerts par l’administration.

 

ENSUP :

Les étudiants réclament une explication sur le  prélèvement de 3 500 F de leurs sous…

A l’école normale supérieure de Bamako, comme dans toutes les autres structures universitaires, le problème des bourses et trousseaux ne cesse d’alimenter les débats. Exempt les étudiants de la 2ème année qui ont eu l’opportunité de toucher leurs trousseaux et trois de bourses, tous les autres restent dans l’attente et l’impatience. Si les premiers (les étudiants en 2ème année) sont heureux d’avoir perçu leurs sous ; ils ne comprennent cependant pas le prélèvement de 3 500 francs opéré par le centre national des œuvres universitaires. La réaction de ce jeune étudiant illustre à bien des égards cette surprise. M T : ‘’j’ai été surpris de constater que la somme de 3500 F a été prélevée sur mon compte au lieu de 1000F comme annoncer pour l’effort de guerre. Je ne suis vraiment pas d’accord avec les explications données par rapport à ce prélèvement arbitraire et j’estime être dans mon droit en demandant une justification sur les 2500 F prélevés’’. Une autre étudiante, plus remontée, accuse l’Aeem pour n’avoir initié aucune revendication face à cette situation qu’elle juge injuste. La nouvelle de ce prélèvement avait occasionné auprès des étudiants un vif sentiment de colère. Lequel s’était dissipé très rapidement. Sauf qu’avec la nouvelle qui se repend petit à petit, les autorités universitaires devront d’ores et déjà penser à des actions de communication et de sensibilisation pour justifier ce prélèvement et prévenir tout débordement.

 

FMOS/FA-PH

La stratégie de distribution des nouvelles cartes magnétiques bientôt améliorée…

S’il y a une actualité qui bat tous les records dans nos différentes facultés et grandes écoles, à l’exception du problème des bourses et trousseaux, c’est bien celle de la distribution des nouvelles cartes à puce Ecobank. Une carte à puce qui va remplacer les cartes magnétiques. Dans un dossier sur la question, paru dans notre livraison dernière, notre rédaction avait attiré l’attention des autorités universitaires sur le calvaire des étudiants. Disons que le message véhiculé n’est pas passé dans des oreilles de sourds, au regard de la manifestation des responsables en charge de la question en vue d’une amélioration de la stratégie de distribution. C’est du moins, ce que nous avons appris au niveau de la Faculté de Médecine et d’Odontostomatologie et de la Faculté de Pharmacie. Des guichets de proximité devraient bientôt voir le jour sur le campus du Point-G, tandis que le nombre d’étudiants à avoir les cartes devrait être multiplié par trois. Par ailleurs, en ce qui concerne les étudiants en Odontostomatologie n’ayant toujours pu faire de cours depuis le début de l’année (lire le dernier numéro de ‘’le flambeau’’), nous avons appris que le problème d’emploi du temps a été résolu et qu’ils débuteront les cours très bientôt

Rassemblés par  D  KANTAO

Commentaires via Facebook :