Les étudiants de l’Université des Sciences humaines et des sciences de l’éducation de Bamako ont de nouveau battu le pavé hier matin contre les résultats des examens de l’année scolaire 2011-2012, qui a enregistré un taux d’admission accablant.
Après la proclamation des résultats de l’année scolaire 2011-2012 de l’Université des sciences humaines et des sciences de l’éducation de Bamako, le jeudi 25 octobre dernier, les responsables des classes se sont réunis hier matin dans les locaux de ladite Université pour protester contre les résultats jugés accablants. A cet effet, ils ont formulé des doléances sur lesquelles ils insistent l’application des textes de l’Université qui exigent à l’administration scolaire la tenue de deux sessions dans l’année universitaire. Les protestataires ont instruit à leurs camarades de ne pas faire de réclamations. Pour eux, l’USHSEB n’est pas différente aux autres unités Universitaires de Bamako qui ont toutes faites deux sessions cette année.
“Nous allons rencontrer le chef de département d’étude et de recherche, au cas échant nous poursuivrons notre pourparler avec le vice-doyen, avant de prendre les dispositions envisagées. Mais nous vous promettons que nous sommes prêts à tout pour obtenir gain de cause dans cette affaire, même si l’administration scolaire va nous sanctionner. Nous leurs demandons rien d’autres que l’application pure et simple des textes de l’Université. Il est formellement dit que toutes unités a droit à deux sessions dans l’année scolaire, mais depuis deux ans les responsables de l’Université nous organisent des sessions uniques. Cela est une violation flagrante des textes et nous n’allons plus accepter qu’ils nous renvoient pour rien”, a laissé entendre un leader du groupe.
En tout cas cette position des responsables des classes nous laisse croire que l’Université des sciences humaines et des sciences de l’éducation de Bamako semble loin d’être mis à l’abri des violences et de grèves illimitées, si le département en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique n’a pas pris des dispositions idoines. Toutes choses qui pourraient aussi causés un énorme problème sur l’année académique 2012-2013 et qui n’est pas sans conséquence dans notre enseignement supérieur, puisse que le secteur a connu d’énorme perturbations dans les deux années précédentes.
Que Dieu sauve notre Université !!!
Nabila Ibrahima Sogoba