Hier, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Messa Ould Mohamed Lahib, a visité l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako. Il était accompagné de membres de son cabinet.
Emanation de la faculté des sciences juridiques et politiques de Bamako, l’USJPB était la plus grande du pays en terme d’effectif. Suite à la suppression du Centre d’études supérieures de Bamako (CSB), 6000 étudiants de la filière juridique de cet établissement supérieur ont été reversés à l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako. Du coup, l’USJPB est devenue la plus grande université du pays avec plus de 30 000 étudiants. Elle comprend notamment les facultés de droit public, privé et des sciences administratives et politiques.
En plus de l’effectif pléthorique, ce sont des problèmes de gestion administrative et pédagogiques qui ont motivé la visite du ministre Messa Ould Mohamed Lahib.
Pour une capacité d’accueil de 5000 étudiants, l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako en compte aujourd’hui 30 000 pour moins de 200 enseignants. Ici le ratio est d’un enseignant pour 150 étudiants. Près 70% de ces enseignants ont seulement le grade d’assistant et seulement le niveau DEA. L’établissement manque également d’infrastructures, obligeant les autorités à recourir à la location de salles de classe, par exemple au Stade omnisports de Bamako.
« Nous accueillons environ le tiers des effectifs d’étudiants. Nous avons très peu d’enseignants de catégorie A et les infrastructures que nous utilisons ne sont pas souvent adéquates. Les étudiants et les enseignants souffrent de la non régularité des cours », a déploré le recteur de l’USJPB, Salif Berthé.
Ce sont aussi et surtout les problèmes liés à la gestion administrative et pédagogique de l’établissement qui font des soucis. Ici la corruption s’est enracinée tant au niveau de l’inscription que lors des examens et de la proclamation des résultats. « Certains enseignants et étudiants sont les causes de cette situation. Ce sont tous les tissus de l’enseignement qui ont été gangrenés. Les problèmes sont souvent inexplicables à une personne extérieure. Ici l’argent est maître. Il faut que cela s’arrête et nous y veillerons », a assuré le recteur.
Le ministre Messa Ould Mohamed Lahib a exprimé l’importance que le gouvernement accorde à la marche de l’école et au dialogue entre ses acteurs.
Be COULIBALY
Ya pas un problème qui n’a pas de solution,je pense bien que si un problème qui étouffe un État ont fait recours aux universitaires,mais hélas!Quand un Recteur d’une Université fait un cris de cœur c’est une calamité et l’échec s’en suivra.J’invite au Recteur de se battre et de faire un travail de fourmi pour solutionner cette crise et se pour cela que les plus hautes autorités ont placées leur confiance en sa personne::::::::::::
s’il n’y a pas de solution il faut fermè les ecolé pour armée les soldats ou si possible envoyer les etudiants au front allé se cassé les couille là bas ils nous enmerde
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