Une grève de 48 heures allant du mardi 6 au mercredi 7 octobre, suivi d’une grève de 72 heures et d’une grève illimitée. C’est ce que projettent les comités du Syndicat national de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (SNESUP) de la Faculté des Lettres, des Langues et des Sciences du langage (FLSL), de la Faculté des Sciences humaines et des Sciences de l’Éducation (FSHSE) et de l’Institut Universitaire de technologie (IUT). Le Préavis de grève a été déposé au ministère du Dialogue social, du Travail et de la Fonction publique depuis le 17 septembre 2020.
Alors que le Comité exécutif national du Syndicat national de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (SNESUP), ceux des trois facultés de l’Université des Lettres et des Sciences humaines sont sur le point de passer à la vitesse supérieure. Ces enseignants qui réclament des arriérés de salaires menacent d’observer une série de grèves : 48 heures, 72 heures et une grève illimitée si leurs doléances ne sont pas respectées. Lesdites doléances en dix points sont, entre autres : le paiement immédiat et intégral des frais liés aux taches d’examens (secrétariat, surveillance, correction) du deuxième semestre de l’année universitaire 2017-2018 pour la Faculté des Sciences humaines et des Sciences de l’Éducation (FSHSE) ; le paiement immédiat et intégral des frais liés aux taches d’examens (secrétariat, surveillance, correction, semestre 1, semestre 2 et session de rattrapage) de l’année universitaire 2018-2019 pour la Faculté des Sciences humaines et des Sciences de l’Éducation (FSHSE) ; le paiement immédiat et intégral des heures supplémentaires des deux semestres de l’année universitaire 2018-2019 pour la Faculté des Lettres, des Langues et des Sciences du langage (FLSL) ; le paiement immédiat et intégral des frais liés aux tâches d’examens (secrétariat, surveillance, correction) des deux semestres de l’année universitaire 2018-2019 pour la Faculté des Lettres, des Langues et des Sciences du langage (FLSL) ; le paiement immédiat et intégral des heures supplémentaires des deux semestres de l’année universitaire 2018-2019 pour la Faculté des Sciences humaines et des Sciences de l’Éducation (FSHSE ; le paiement immédiat et intégral des frais liés aux tâches d’examens (secrétariat, surveillance, correction) de deuxièmes semestres de l’année universitaire 2018-2019 pour l’Institut Universitaire de technologie (IUT) ; le paiement immédiat et intégral des heures supplémentaires du premier semestre de l’année universitaire 2019-2020 pour l’Institut Universitaire des Technologie (IUT) ; le paiement immédiat et intégral des arriérés de salaire dus aux travailleurs contractuels de la FLSL et de la FSHSE ; la matérialisation du point d’accord partiel N°5 du procès-verbal de conciliation en date du 14 novembre 2019 , relatif à « l’attribution d’une prime équivalente de 20% du salaire brut, aux Enseignants -Chercheurs et personnel administratif et technique des structures de l’ULSHB ; la levée de la mesure injustice de limitation des doctorants à l’exécution de 6 heures de cours par semaine.
Selon le préavis, les enseignants de ces trois facultés observeront cette série de grèves précité si ces 10 revendications ne sont pas appliquées.
Les enseignants renoncent aux heures supplémentaires
Au-delà du préavis de grève, la Faculté des Lettres, Langues et Sciences du Langage et l’IUT qui sont dans des situations un peu particulières ont déjà pris des sanctions contre les autorités.
En effet, dans une lettre adressée au Doyen de la Faculté des Lettres, des Langues et des Sciences du Langage, le 17 septembre 2020, les professeurs des trois facultés : la FLSL, et l’IUT ont renoncé aux heures supplémentaires. Les raisons : exiger d’abord le paiement intégral des impayés d’heures supplémentaires de cours et de taches liés aux examens s’étalant sur deux années académiques. « Le Bureau du comité syndical FLSL-IUT porte à votre attention que le personnel enseignant de la Faculté renonce à exécuter les heures supplémentaires de cours jusqu’à la satisfaction pleine et entière de leurs doléances. Il reste entendu que le personnel enseignant permanent reste astreint à l’exécution des heures statutaires, conformément aux différents grades », a-t-on lu dans le communiqué.
Boureima Guindo