Le bruit dérange les travailleurs, mais c’est le plat préféré de ceux qui ne travaillent pas. C’est d’ailleurs les tonneaux vides qui font plus de bruits. A l’Université de Ségou, c’est presque devenu une habitude chez certains de faire du bruit à toutes les occasions, notamment de mettre la presse à contribution pour dénigrer ceux qui ont conduit la jeune université à la prospérité en si peu de temps. Mais la récréation tire vers sa fin, avec la réaction fracassante du Chef de DER Communication des Organisations, Monsieur Balla DOUMBIA qui sort de sa réserve pour donner une réplique cinglante à ses détracteurs : ” Je ne céderai ni à la pression ni aux chantages de Abari Didier DEMBELE “
Pour la petite histoire, nous témoignons ici avoir conseillé à Abari Didier DEMBELE qui nous avait saisi pour ses publications, que nous sommes prêts à satisfaire sa demande, à condition qu’il accepte que l’information soit recoupée. Autrement dit, qu’il accepte que nous lui posions des questions sur des propos qui nous sembleraient à éclaircir, et que nous donnions la parole à ceux incriminés dans ses publications. Il nous a promis de nous rencontrer, en précisant qu’il sera à Bamako avec nous en fin de semaine. On était au milieu de la semaine, il y a de cela trois mois, mais Abari n’a pas fait signe de vie. Il a choisi avec ses camarades frondeurs de nous ignorer et d’aller vers d’autres organes, et chaque fois nous avons constaté que les informations ne sont pas recoupées. Nous avons contacté le premier organe pour attirer son attention sur l’erreur qu’on est en train de glisser sous sa plume et affirmé notre disponibilité à éclairer sa lanterne. Et Abari a changé d’organe. Il sait pourtant que nous lui avons parlé en confrère et de bonne foi, aussi parce que cette université nous tient à cœur en tant que natif de Ségou, et en tant qu’acteur imprégné des réalités sur le terrain. Nous connaissons les difficultés et les problèmes qui fusent çà et là, mais pourquoi jeter l’enfant avec l’eau du bain ? Pourquoi ternir l’image de cette université qui fonctionne mieux que beaucoup d’autres et qui est désormais entre les mains d’un Recteur qui a l’expérience du passé et une nouvelle vision partagée avec le Conseil d’Université en vue de poursuivre la dynamique soutenue par les partenaires ?
Il revient aux uns et aux autres de laver le linge sale à la maison, en s’adressant à qui de droit pour les revendications si elles sont légitimes. Ce n’est pas la presse qui transformera le mensonge en vérité. Et le hic, c’est d’affirmer et de répéter que Balla DOUMBIA reçoit des pots de vin en contrepartie des heures qu’il octroie aux enseignants. Balla DOUMBIA est-il devenu Recteur de l’Université ou Doyen de la FASSO pour gérer à sa guise les heures ? Balla DOUMBIA est-il seul à dresser les programmations ? Il peut avoir son mot à dire, mais il ne peut avoir le dernier mot face au Doyen (qui a fait les programmations à l’ouverture avant de partir) et au Recteur. Tout le monde sait d’ailleurs que l’actuel Recteur a grandement à cœur de relever les défis qui se posent à cette université et ne reculera devant aucun obstacle. D’ailleurs il a sa porte grandement ouverte à toutes les sollicitations. Pourquoi aller battre son ventre ailleurs, notamment dans la presse et non auprès du Recteur ?
Dans une université les différends sont portés au niveau de la hiérarchie par ceux dont l’ambition est l’essor de la chose commune et qui ne défendent pas des intérêts personnels. En attendant, nous vous proposons la réaction de Balla DOUMBIA.
” Je ne céderai ni à la pression ni aux chantages de Abari Didier DEMBELE “
1- Présentez-vous ?
Je suis Balla DOUMBIA, Assistant droit public doctorant en sociologie du droit. Chef du Département d’Enseignement et de Recherche Lettres, Langues et Arts où est logée la filière Communication des organisations depuis 2013, année de mon affection à l’Université de Ségou.
J’ai intégré la fonction en novembre 2006 avec une maitrise en droit public option internationale obtenue à la Faculté des Sciences Juridiques et Economiques en 2002.
2- Comment se porte l’Université de Ségou, particulièrement la FASSO et la filière Communication des organisations ?
En tant qu’agent de cette université et malien au courant de la situation nationale, je dirai que l’Université de Ségou va bien, très bien. Pour preuve, nous venons de tenir la 4ème session ordinaire du Conseil d’Université sous la présidence du Pr Ogobara DOUMBO qui est une référence de rigueur et de valeur scientifique mondiale. Lors de cette session, la nouvelle gouvernance a été félicitée au vu du travail réalisé et la qualité des documents proposés. L’Université de Ségou a fini le premier semestre de l’année universitaire 2016-2017 qui a commencé en novembre. Le deuxième semestre commence à partir de la semaine prochaine.
Pour ce qui est de la Faculté des Sciences Sociales (FASSO), de façon générale tout va bien même si on veut faire croire le contraire à l’opinion. Nous n’avons pas de doyen car celui qui était a fait valoir son droit à la retraite en décembre 2016. Pour le moment nous sommes sous la responsabilité du Recteur en entendant l’arrivée d’un nouveau doyen. Nous avons urgemment besoin d’un doyen pour faire face à certaines de nos obligations comme la délivrance des attestions des étudiants qui ont fini pour qu’ils puissent intégrer le marché du travail. A cela il faut ajouter le manque d’enseignant, pour un effectif de 1699 étudiants, nous avons 8 enseignants dont un Secrétaire principal, trois chefs de DER et six en formation.
La filière Communication des organisations compte 611 étudiants pour deux assistants dont un qui est le Chef de DER, ma modeste personne.
Malgré cette situation, la FASSO a toujours accompli ses missions avec professionnalisme.
3- Comment se portait le DER Communication des organisations avant votre arrivée ?
En effet, je suis le premier chef de DER, avant tout était concentré entre les mains du doyen qui a fait le préalable. Ce que j’ai apporté de nouveau, c’est surtout l’institution d’une commission de secrétariat dont le rôle est de vérifier les notes module par module, UE par UE et classe par classe. Cette commission est composée, d’une personne du service de la scolarité du rectorat, deux enseignants permanents, deux vacataires, du doyen et du chef de DER. Avant mon arrivée cela n’existait pas, j’ai sollicité son institution auprès du doyen qui l’a accepté.
4- On vous accuse d’avoir détourné 7 millions de francs CFA sur les heures supplémentaires ?
Pour commencer, je précise, je ne céderais ni à la pression ni aux chantages de Diakaridia YOSSI ou de Abari Didier DEMBELE. Que tout le monde sache c’est la troisième fois qu’on m’accuse d’avoir détourné de l’argent. La première fois, c’était 21 millions, la deuxième fois 11 millions et cette fois-ci 7 millions. Ce qui me désole et que je ne comprends pas c’est toujours Diakaridia YOSSI qui a signé les deux derniers articles.
Tout cela a commencé quand j’ai décidé de ne plus programmer Abari Didier DEMBELE pour animer des cours dans la filière Communication des organisations. Pour me faire changer d’avis il menaça d’écrire sur moi dans les journaux.
Deux semaines après, le premier article est sorti. Après Diakaridia YOSSI a fait un premier article, je l’ai appelé pour lui dire que ce qu’il a fait n’est pas professionnel. Le minimum c’était de faire un recoupement et l’idéal était d’avoir ma version sur la question et de faire une comparaison. Il m’avait promis de passer à Ségou car pour cette fois le coup était déjà parti. Dans cet article il m’avait accusé d’avoir détourné 11 millions. Cette fois il parle de 7 millions, tout cela sur les heures supplémentaires. Qu’il fasse attention sinon il va se faire ridiculiser s’il continue à faire un combat qui n’est pas le sien. Qu’il fasse un tour à l’Université de Ségou pour connaitre l’opinion des agents, des enseignants ou des étudiants sur son ami Abari Didier DEMBELE, il sera bien édifié et comprendra le combat dans lequel on l’entraine. Abari Didier DEMBELE n’est pas enseignant, il est journaliste réalisateur affecté à l’Université de Ségou. Alors de quoi je ne mêle!
En réalité venant de Diakaridia YOSSI cela ne me surprend pas car je sais pourquoi il a quitté Dakar pour le Mali et l’Indépendant pour mettre en place L’Espérance. On ne me fait pas chanter.
A la FASSO on ne peut pas détourner pour la simple raison qu’on n’a ni régisseur ni même d’agent comptable. Pour ce qui est des heures supplémentaires, elles sont payées sur la base d’un arrêté et tous les arrêtés sont là pour les gens de bonne foi, qui veulent un Mali apaisé dans la vérité. En plus je ne suis pas ordonnateur.
5- Après des heures de sacrifice, n’ayant même pas de week-end, pour la bonne marche de la filière Communication des organisations, qu’avez-vous à dire à vos détracteurs ?
Ces heures de sacrifice, je les fais pour les étudiants et l’Université de Ségou et je suis heureux de le faire car je rends service aux personnes qui ont besoin de cela et qui veulent avancer. Ce n’est pas des gens qui passent deux jours par semaine à leur poste à l’Université de Ségou qui n’ont pas honte de prendre leur salaire en fin de mois, qui n’ont aucun sens d’équipe et de reconnaissance qui me feront changer d’attitude. J’avance, et surtout je suis fier de ce que je suis, je rentre partout à l’Université de Ségou la tête haute et avec fierté sans problème, contrairement à certains qui se cachent car tout le monde sait qui ils sont des ” petits gens. ”
6- Quel est votre mot de la fin ?
Avant tout, je prie Dieu afin qu’il aide ceux qui sont dans cette campagne de calomnie et de diffamation à revenir à la raison. Que Dieu leur donne plus que ce qu’ils souhaitent avoir pour qu’ils puissent avoir la paix du cœur et de l’esprit pour qu’ils deviennent bons, meilleurs. Car toute chose a une fin et se paie ici-bas même la diffamation et la calomnie.
Mamadou DABO