L’inauguration de l’Université de Kabala avait donné l’espoir à tous les étudiants du Mali. Elle était sensée atténuer les conditions d’études déplorables des étudiants. Malheureusement, après son ouverture, la réalité nous dit le contraire.
L’année universitaire 2016-2017 a commencé sur la colline. Soudainement en plein milieu scolaire elle est transférée à Golobougou malgré les perturbations. Les étudiants sont dans des conditions déplorables, d’abord pour être à l’heure à l’université de Golobougou soit disant Kabala, il faut quitter chez soi depuis 06 heures pour ceux qui ne sont pas loin de la colline. Sinon 05 heures pour ceux qui sont loin pour prendre le bus à la colline pour Golobougou. Le départ du bus est prévu à 07h 30 min et ne retourne sur la colline qu’à 11 heures pour emmener les autres étudiants et ceux qui descendent vers 17h n’auront pas de bus pour retourner sur la colline car le bus est insuffisant par rapport au nombre des étudiants. Aussi, les coupures d’eaux sont fréquentes à l’Université.
À la télévision ils ont fait savoir que la grève est terminée alors que la grève continue toujours. Les heures supplémentaires des professeurs ne sont pas payées à part les heures normales donc les professeurs ne rentrent pas régulièrement. De plus, la grève des conducteurs de bus vient de terminer il n’y a pas deux semaines.
Pourquoi transférer les étudiants à l’université de Kabala sans avoir les moyens adéquats ?
Les étudiants maliens souffrent plus aujourd’hui qu’hier.
Fanta Kankou KANOUTE
Stagiaire
Le gouvernement fait des efforts pour délocaliser les centres d’apprentissage. Bamako est saturé et pour repondre à la demande forte, il faut des sites de gauche à droite.
La distance est un facteur de lassitude, certes et ‘est pourquoi les concernés doivent se rapprocher de leur lieu d’apprentissage. A eux de s’organiser pour peupler golobougou, tiébani, kalaban koro et gouna
Comments are closed.