Les administrateurs de l’Université des sciences sociales et de gestion de Bamako (USSGB), se sont réunis le jeudi 3 novembre 2016 pour la 3e session ordinaire de leur conseil. C’était sous la présidence du Pr. Amadou Diallo, président du conseil de l’université en présence du recteur, Pr. Samba Diallo.
Selon le Pr. Amadou Diallo la période qui s’est écoulée entre la dernière session et celle-ci a été caractérisée par deux faits majeurs ; à savoir : la persistance de la crise à l’Institut universitaire de gestion (IUG) malgré l’exécution de la recommandation demandant la mise en place d’une commission de médiation et le départ du rectorat de son vice-recteur, laissant le Recteur Pr. Samba Diallo seul aux commandes de l’USSGB, et cela en pleine turbulence. “C’est le lieu pour moi d’adresser mes très sincères félicitations au Recteur pour avoir pu tenir seul les commandes”, a-t-il salué.
Après l’adoption de l’ordre du jour, les dix-huit membres du conseil ont passé au peigne fin les points inscrits à l’ordre du jour. Pour le plan d’action 2016 de l’USSGB, les administrateurs se sont penchés sur quatre axes à savoir : l’amélioration de la gouvernance et du pilotage, l’amélioration de la qualité et de la pertinence de l’enseignement universitaire, l’accroissement des activités de recherche et de création de valeur, l’optimisation et la diversification des sources de financement, pour finir.
Les deux projets de décisions relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de la cellule d’assurance qualité de l’USSGB ont étés.
L’USSGB a été créée en 2011. Elle est composée de la Faculté des sciences économiques et de gestion (Fseg), la Faculté d’histoire et de géographie (FHG), de l’Institut universitaire de gestion (IUG), de l’Institut universitaire de développement territorial (IUDT). Elle compte 277 enseignants permanents dont 9 professeurs. En outre, elle compte également 163 agents administratifs et techniques dont 88 fonctionnaires de l’Etat, 21 contractuels de l’Etat et 54 contractuels pris sur fonds propres de l’Université.
Seydou Karamoko Koné
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FDPU-USJPB : Réflexion sur l’accord de paix et sa mise en œuvre
Le 31 octobre et le 1er novembre derniers, à l’initiative du décanat de la Faculté de droit public (FDPU) et son corps professoral et chercheurs en partenariat avec ceux de la Faculté de droit privé (Fdpri), deux jours de réflexion sur l’accord de paix et de réconciliation issu du Processus d’Alger ont été tenus.
Le premier jour, les participants ont expliqué les points suivants : “La Présentation de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali issu du processus d’Alger”, “la valeur de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger”, “L’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger et la Constitution malienne”, “La Cour constitutionnelle du Mali et le principe de la libre administration des collectivités territoriales à propos de l’arrêt n’2016-05 du 5 mai 2016”, “L’influence de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger sur la justice constitutionnelle”, “l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger et la forme de l’Etat malien”, “la décentralisation poussée dans l’accord”, pendant la première journée.
Le jour suivant, les conférenciers ont débattu sur l’hémorragie de la décentralisation en temps de crise, l’incidence de l’accord pour la paix signé sur les finances des collectivités territoriales, la conférence d’entente nationale dans l’accord, la mise en œuvre de l’accord face aux crimes contre l’humanité au Nord du Mali…
Dans sa brève présentation sur l’accord signé, le doyen de la Faculté de droit public (FDPU), Pr. Bakary Camara, dira que les deux parties signataires de l’accord, dans l’esprit de la feuille de route réitèrent leur attachement aux principes du “respect de l’unité nationale, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’État du Mali, ainsi que de sa forme républicaine et son caractère laïc”.
Selon lui, (article 1, al. 1), les dispositions de l’accord imposent une révision de la Constitution de 1992. Car, cet accord est considéré par beaucoup d’acteurs nationaux et extérieurs comme une occasion historique d’installer durablement la paix au Mali.
“Il est donc perçu comme un texte équilibré et complet, car il prend en compte les dimensions politique et institutionnelle de la crise et les aspects touchant la gouvernance, la sécurité, le développement et la réconciliation, tout en respectant la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Etat malien”, précisera le doyen Camara. Et de mentionner que pour toutes ces raisons, il urge de procéder à une révision de la Constitution en vigueur.
Seydou K Koné
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USJPB : Les détenteurs de DEA suggèrent leur recrutement par l’Etat
Le master II en droit qui a pour but l’amélioration des conditions des professeurs vacataires en droit, créée depuis 2014 suite au recrutement du collectif des détenteurs du diplôme d’Études Approfondie (DEA) et des assistants.
La problématique d’insuffisance d’enseignants au niveau supérieur est une réalité connue par tous les Maliens, malgré les grands efforts fournis par le gouvernement. C’est dans ce cadre que le président du Collectif des détenteurs du diplôme d’études approfondies (DEA) et de masters de recherche II en droit, Lassana Diakité, du Syndicat Snesup évoquera que les détenteurs de DEA doivent massivement être intégrés à la fonction Publique. Au lieu d’être réduite à dispensé des cours de travaux dirigée (TD).
“Nous demandons au ministère notre intégration à la fonction publique et cela dans un bref délai“, a-t-il indiqué. “Malgré que nous disposions des attestations prouvant que nous avons servi pendant plusieurs années l’USJPB en tant qu’enseignants vacataires, le Syndicat du Snesup nous demande toujours des pièces justificatives qui prouvent que nous sommes des enseignants vacataires au niveau de l’USJPB“, a-t-il ajouté.
Selon lui, ils attendent avec impatience Mme le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui avait d’ores et déjà demandé au Snesup dont ils font partie depuis 2014 d’envoyer leurs mémoires.
Selon lui, tant qu’ils ne seront pas intégrés, la lutte continuera. Avant de terminer, il a salué Abdou Mallé, président du Snesup ainsi que tous ses autres camarades de luttes.
Abdoul Karim Hadji Sangaré