Le Samedi passé aux environs de 17 heures, une bagarre a mis aux prises des étudiants de la Faculté des Langues Arts et Sciences Humaines (FLASH), en session d’examen et des étudiants de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FSEG), venus faire un devoir sur la colline de Badalabougou. L’incident, qui est parti d’un chevauchement des emplois de temps des deux établissements universitaires, s’est soldé par plusieurs blessés et des dégâts matériels. Nous vous proposons le film des faits.rn
Nous sommes Samedi 04 Août 2007, il est prévu dans l’emploi de temps de la première année et les « endettés » de la deuxième et la de la section Sociologie de la Faculté des Langues Arts et Sciences Humaines (FLASH) l’épreuve de statistique comptant pour l’examen de passage de la session d’Août 2007. Cette épreuve, programmée de 13 heures à 15 heures, sera décalée d’une heure par les surveillants de la FLASH. De ce fait, au lieu de 13h-15h, l’épreuve a été ramenée à 14h-16h.
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A l’heure indiquée de commun accord avec les étudiants, les choses vont effectivement commencer et tout se passait en toute sérénité dans l’Amphi II de la colline de Badalabougou quand, aux environs de 15 heures, ceux de la première année Sciences Economiques de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FSEG) se sont présentés pour leur devoir dans la même matière d’ailleurs, la statistique, programmé dans la même salle. D’un commun accord avec leur professeur, ils décidèrent de décaler le début de leur devoir, histoire de ne pas perturber les « flashards » dans leur examen.
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Tout venait ainsi de rentrer dans l’ordre, grâce l’esprit de compréhension des uns et des autres. Seulement voilà, puisque rarement les étudiants arrivent à respecter le temps imparti pour les différentes matières, à 16 heures passées, des canards boiteux de la FLASH n’avaient toujours pas fini. Vers 16 h30mn, des étudiants de la FSEG, lassés d’attendre, et pour et pour occuper les meilleure places, se sont rués dans la salle pour déposer leurs effets. Ils seront butés au mécontentement de ceux qui n’avaient pas fini, qui ont vu en cela une marque de respect envers eux. Face à cette résistance caractérisée et aux invectives que proféraient les « flashards », les étudiants de la FSEG, déterminés à pénétrer dans la salle, après une heure de patience, vont boucler toutes les portes de l’Amphi, prenant ainsi leurs collègues en otage.
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Ce fut un cafouillage monstrueux, dont les canards boiteux de la FLASH ont profité pour copier. Les surveillants, devant l’évidence des faits, décident de ne plus prendre leurs feuilles d’examens, sous prétexte qu’ils avaient fraudé. Pendant ce temps les portes de l’Amphi étaient toujours bloquées, coupant ainsi l’aération de la salle, causant l’évanouissement de certains étudiants « flashards », lesquels seront transportés d’urgence à l’hôpital Gabriel Touré par les sapeurs-pompiers venus en catastrophe dégager les preneurs « d’otages ». Sortis furieux avec des sanglots, les étudiants de la FLASH vont immédiatement saisir leur comité AEEM pour obtenir justice.
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Entre-temps les étudiants de la FSEG étaient rentrés pour leur devoir. Dix minutes après le démarrage de leur épreuve, ils vont avoir une désagréable surprise de la part du comité AEEM de la FLASH, venu avec des gaz et des cailloux pour pulvériser et bombarder la salle, afin de venger leurs camarades, en empêchant les Enarques de tenir leur devoir. Ce fut alors, pendant une demi-heure, une bataille rangée qui s’est soldée par plusieurs blessés graves, des vitres cassés, et l’annulation du devoir la FSEG. Pour l’instant, on ne sait pas encore quel est le sort qui sera réservé à l’épreuve d’examen de la FLASH.
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Abdoulaye Diakité
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