Tension au POINT G : FMPOS (faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie) : les étudiants ne décolèrent pas

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A l’instar de la FSJE, la FMPOS est présentement une faculté égarée dans le désert et ce depuis plus d’un an. Cette faculté de médecine est l’une des meilleures écoles de la sous région. On y rencontre diverses nationalités dont des Camerounais qui représentent la plus forte colonie, des Nigériens, Gabonais, Mauritaniens etc. Le ministre en charge de l’éducation, le professeur Mohamed Lamine est certes absent, empêché. Mais qu’aucune autorité ne lève le petit doit pour sortir la FMPOS de cette crise infernale, il y a de quoi s’inquiéter sur l’issue d’une crise qui n’a que de trop duré. rn

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On se souvient que, le 15 novembre dernier les forces de l’ordre, à la faveur de violentes manifestations scolaires, ont pourchassé jusque dans les concessions des étudiants. Certains agents avaient défoncé portes et fenêtres des chambres d’étudiants pour s’emparer des objets luxueux, comme les portables, les montres, et les bijoux au vu et au su de tout le monde. Ce jour là, Thierry Lamare, président des élèves et étudiants stagiaires camerounais au Mali a été sauvagement battu. Incarcéré pendant plus de 24heures, pour ses compatriotes, Thierry était déjà mort. C’est sous des menaces que Thierry a soutenu pour enfin quitter définitivement le Mali le 27 novembre 2006 avec une mention très honorable. Selon ses camarades, il se trouve présentement au pays de l’oncle Sam.

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 Comme au Mali le ridicule ne tue pas, les hostilités ont repris le jeudi dernier avec des barricades partout au point G. Partout dans le petit quartier du village du point G, l’air était irrespirable. Heureusement que cette fois, il n y a pas eu d’accrochage, les forces de l’ordre s’étant abstenues de sortir.

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Outre les motifs de sortie de l’année dernière, liés essentiellement à des bourses non payées, il y a cette année, deux sérieux problèmes. Il y en un premier, le boycott du concours d’internat dont la date était prévue pour le 28 juin dernier. Une des raisons de ce refus du concours est que les mesures d’accompagnement ne se sont pas définies. Ce concours d’internat a pour objet de spécialiser les internes de la 5è année pharmacie, et ceux de la 6è et 7è médecine. Les candidats qui avaient l’intention de faire le concours ont reçu de sévère menace.En second lieu, au profit des internes, le gouvernement avait promit 500 Frs par jour soit 15 000 Frs par mois à chaque interne. Ce problème concerne surtout les internes du quartier Mali. Autrement dit, certains perçoivent d’autres non. Heureusement, il n y a pas eu d’arrestation cette fois-ci. Et dès le samedi, les étudiants ont décidé de reprendre les cours en attendant satisfaction de leurs doléances.

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(Affaire à suivre)

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Moriba Dabo

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