Dire la vérité afin de créer une confiance entre tous les acteurs du monde de l’enseignement supérieur, voilà l’objectif affiché par le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Me Mountaga Tall, lors de la rentrée solennelle des universités et grandes écoles de notre pays. C’était le mardi 4 novembre dernier, au Palais des sports, sous la présidence du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita. Nous vous proposons l’intégralité du discours qu’il a prononcé lors de cette rencontre.
Monsieur le président de la République,
La famille de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ne trouvera jamais les mots qui conviennent pour vous exprimer toute sa gratitude et sa reconnaissance pour votre acceptation de parrainer la Rentrée solennelle des universités, des grandes Ecoles et des Instituts du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Monsieur le président de la République,
Il n’y a pas de doute, l’Enseignement Supérieur et la recherche scientifique ont connu des problèmes vitaux et ils traversent encore de graves difficultés évoquées sans complaisance lors des Concertations Nationales sur l’Avenir de l’Enseignement Supérieur au Mali par les voix les plus autorisées. Elles viennent d’être brillamment rappelées dans la leçon inaugurale du Professeur Doulaye Konaté à qui je souhaite un très prompt rétablissement.
Ces concertations ont mis l’accent sur les faiblesses suivantes : l’insuffisance d’enseignants en qualité et en nombre ; le faible développement de la recherche ;
le manque d’éthique et de déontologie ; les effectifs pléthoriques ; l’insuffisance d’infrastructure d’accueil ; la faiblesse du pilotage et de la gouvernance…
A ces problèmes se sont longtemps ajoutées de longues et profondes crises sociales : grèves, rétention de notes, années tronquées, perlées ou blanches…..
A vrai dire, de par l’ampleur et la persistance de ces problèmes, le sous – secteur de l’Enseignement Supérieur et la recherche scientifique a quelquefois semé le doute sur sa capacité à assumer ses missions voire sur son utilité et sa pertinence.
Mais, Monsieur le président de la République, la mission que vous avez bien voulu me confier n’est sans doute pas celle d’un expert chargé de faire un diagnostic qui d’ailleurs ressortait déjà des différents foras consacrés à l’Enseignement Supérieur et à la Recherche Scientifique, ni de proposer des solutions purement théoriques, médiatiques ou cosmétiques aux problèmes posés.
Il devrait s’agir d’apporter des réponses concrètes aux difficultés recensées car un problème qui n’a pas de solution, par définition ne se pose pas.
Monsieur le président de la République,
La condition sine qua non à remplir pour un Enseignement Supérieur et une recherche scientifique de qualité est la pacification de l’espace universitaire. Ceci est le fondement de l’édifice que nous voulons bâtir.
A cette fin, la première action posée a été de faire de l’ensemble des acteurs de l’ESRS une famille unie autour d’objectifs assignés par vous-même et dont dépendent dans une large mesure le devenir de la Nation. Il a fallu, à cette fin, renforcer la confiance entre l’ensemble des acteurs de l’ESRS et leur confiance en la réussite de la mission confiée. Dans cette optique toutes les Universités, Rectorats, Décanats, Grandes Ecoles, Instituts, Directions, Services rattachés Amphithéâtres, et même les salles de cours et de Travaux Dirigés ont été visitées. Ces déplacements ont été suivis de discussions avec les Recteurs, doyens, Chefs de DER, personnel enseignant et chercheurs, personnel administratif, syndicats enseignants et estudiantin. Avec tous et après des débats fructueux nous avons convenu d’une responsabilité commune pour le devenir de l’ESRS. Ce dialogue social constant permet à notre famille d’avoir l’honneur et le plaisir de se trouver devant vous, aujourd’hui, pour cette rentrée académique solennelle que nous célébrons pour la première fois sous la haute présidence du Chef de l’Etat.
A cet égard, il est important, Excellence Monsieur le président de la République, de signaler que ce n’est pas aujourd’hui 4 novembre 2014 la rentrée des classes. La rentrée académique a démarré de manière effective depuis le 1er Octobre dans la plupart de nos facultés et grandes écoles. C’est la première fois même, si mes souvenirs sont bons, que des facultés rentrent avant certaines grandes écoles. Cela s’explique par le fait que tous les examens se sont déroulés, les résultats proclamés et les inscriptions et réinscriptions suivent leur cours normal.
Une date limite a été fixée pour la fin des inscriptions et le début effectif des cours qui n’ont pas encore commencés.
Les facultés ont fait l’effort de terminer effectivement les enseignements et les examens dans le temps fixé. C’est le lieu de féliciter les recteurs et doyens, l’administration scolaire, les syndicats qui ont pleinement participé aux surveillances et bien entendu les étudiants.
En démarrant la rentrée dès le 1er Octobre l’Enseignement Supérieur malien essaie de renouer avec la normalité. Il veut avoir une année bien démarquée, comme partout ailleurs, en semestres consacrés aux cours, en congés et vacances. Bref une année normale !
Fini donc Monsieur le Président, les années tronquées, perlées, en accordéon, blanches ou je ne sais quoi encore ! Il n’y a pas eu cette année même une classe blanche à fortiori une année blanche. Et encore une fois grâce aux responsables académiques, au personnel administratif, aux syndicats et aux étudiants.
Monsieur le président de la République,
Renforcer la confiance au sein de l’école et en l’Ecole, c’est aussi ériger la transparence en règle absolue. C’est ainsi que l’attribution des bourses a été faite sur la base stricte du mérite avec zéro réclamation. Aucun passe-droit n’a été accordé et nul n’a été sevré d’une bourse méritée. De même les examens et concours organisés n’ont quasiment pas été contestés et les rares réclamants ont tous été reçus et des explications claires données. En toute hypothèse il y eût zéro fraude.
Mesdames et messieurs, nous avons aussi convenu avec les responsables académiques et les syndicats que les promotions d’ordre académique ne se fassent en aucun cas sur des bases politiques ou syndicales. Tout se fera sur la base des seuls critères académiques que nous souhaitons d’ailleurs renforcer.
Enfin, Monsieur le Président, je voudrais saluer ici la bonne collaboration que nous avons aussi bien avec l’AEEM désormais plus préoccupée à étudier qu’à débrayer qu’avec les syndicats enseignants dont les préoccupations majeures ont été formalisés et pris en compte par le Décret n° 0697 / PRM fixant les taux des primes et indemnités allouées au personnel enseignant de l’Enseignement supérieur et aux Chercheurs que vous avez signé le 17 septembre dernier et dont la mise en œuvre déjà en cours, consolidera sans doute les acquis dans ce domaine.
Avec l’Association des Elèves et Etudiants du Mali nous avons convenu qu’ils ne sont plus des enfants mais qu’ils restent nos enfants. Ce qui signifie que les gouvernants ne leur porteront jamais un préjudice qu’ils épargnerons à leurs enfants biologiques, que tout ce qui est possible sera fait mais que ce qui est impossible ou difficile sera aussi clairement dit.
Monsieur le Président, nous exigerons d’eux l’excellence mais après leur avoir rempli de tous leurs droits.
La présente rentrée uniforme des institutions d’enseignement supérieur procède de cette démarche car la clôture à la même date des inscriptions devrait permettre de payer dans des délais raisonnables les trousseaux qui sont vitaux pour les étudiants d’origine modeste. De la même façon, en relation avec le Centre National des Œuvres Universitaires (CENOU) des dispositions sont en cours afin que les bourses soient payées au plus tard le 30 de chaque mois.
Nous y arriverons, entre autres moyens, par la généralisation de la bancarisation des allocations financières (bourses, trousseaux, aides sociales et frais de stage aux étudiants).
Monsieur le président de la République,
Je suis heureux de pouvoir partager avec vous les idées que nous, Ministère de l’Enseignement Supérieur et la Recherche Scientifique, allons défendre, les objectifs que nous allons poursuivre, et les valeurs qui inspireront notre action au cours des prochaines années.
L’année académique qui commence sera surtout la première année d’un nouveau système, d’une nouvelle configuration du paysage de l’enseignement supérieur, sous le label du Renouveau. Nous ne sommes qu’au tout début d’un processus qui va transformer l’ensemble de l’organisation de l’enseignement supérieur, et nous ne pouvons savoir aujourd’hui ni où ni quand ce processus s’arrêtera. Nous sommes un peu dans la situation de Christophe Colomb, qui, au départ de son voyage, pouvait encore voir la côte qu’il quittait, mais était loin d’identifier celle qu’il allait atteindre.
Notre environnement va se modifier profondément, nous aurons à adapter nos comportements et nos modes de fonctionnement, nous serons amenés à renoncer à nos habitudes. Nous tenterons d’apporter des solutions à tous les problèmes identifiés. Je reconnais qu’un tel voyage peut susciter des inquiétudes.
A ces changements je souhaite consacrer quelques-uns de mes propos d’aujourd’hui.
Monsieur le président de la République,
Notre ambition commune est d’assurer l’accès aux Institutions d’enseignement supérieur d’améliorer la qualité de notre enseignement et sa pertinence pour une meilleure employabilité de nos diplômés.
L’accès à l’Université, qui est théoriquement ouvert à tous les Bacheliers qui le souhaitent pose évidemment le problème des critères d’allocation des bourses, des capacités d’accueil et d’encadrement des étudiants. Cette année, avec un taux de réussite au Baccalauréat de moins de 40 % nous avons eu environ 17.000 nouveaux bacheliers à gérer. Qu’en serait-il demain avec un nombre encore plus important d’élèves et un meilleur taux de réussite au BAC que nous souhaitons ?
De fait nous faisons face à une demande sociale d’enseignement supérieur et de Recherche en constante progression face à une offre stagnante. Ainsi nous payons annuellement 650 millions de loyers pour des infrastructures très souvent inadaptées à nos besoins. Mais nous entendons sortir rapidement de ce cercle vicieux qui consiste à payer des loyers sans se donner les moyens de construire.
Il s’y ajoute le problème de l’Equité dans l’accès à l’enseignement supérieur avec une offre concentrée en milieu urbain et faisant peu cas de la question spécifique du Genre.
Le pôle universitaire de Kabala que vous avez puissamment boosté lors de votre récent séjour en Chine permet d’apporter un début de réponse à cette équation. Mais nous devons déjà anticiper et ouvrir de nombreux chantiers.
Parmi ceux – ci figurent en bonne place les pôles Universitaires Régionaux à Kayes, Koulikoro, Sikasso, Mopti, Gao, Tombouctou et Kidal. Je devrais me rendre prochainement dans certaines de ces localités pour identifier les sites. Pour certaines localités, grâce à vous, Monsieur le Président des projets nous ont été d’ores et déjà soumis.
Monsieur le président de la République,
Je voudrais aussi saluer votre initiative de doter les nouveaux bacheliers en ordinateurs portables. Mais vous avez eu aussi la sagesse et l’humilité d’accepter les recommandations des techniciens et spécialistes qui ont insisté afin que soient institués des critères d’éligibilité et une participation symbolique des bénéficiaires qui devraient donc avoir obtenu au moins 10,50 de moyenne et accepter de payer 20 % du prix de revient soit 50.000 FCFA par ordinateur étalés sur 2 années soit encore 2.000 FCFA par mois.
Cette initiative accompagnera utilement le Campus Numérique France et d’autres projets sur l’utilisation des TIC dans l’ESR et comblera dans une certaine limite l’absence de bibliothèque universitaire centrale dont la création vous est si chère.
Monsieur le président de la République,
Notre volonté, pour plus de qualité, est aussi de nous intégrer au sein de la société malienne, d’être à l’écoute de la société afin que les nouvelles réformes dont le système Licence – Maîtrise – Doctorat (LMD) dans lesquelles nous nous sommes engagés puissent aboutir. C’est un nouvel apprentissage, un nouveau défi que nous devons relever si nous voulons être dans le peloton de tête de l’espace UEMOA.
Monsieur le président de la République,
Nous sommes prêts à parachever cette année le basculement dans le système LMD avec bien sûr ses contraintes et exigences mais aussi ses avantages indéniables. Toutes nos structures (Universités, Grandes Ecoles et Instituts) ont accepté, suivi, approfondi et parachevé la cadence soutenue que nous nous sommes imposés.
Nous nous évertuons aussi à faire en sorte que la pertinence de notre système universitaire soit une réalité tangible et mesurable par des « indicateurs relatifs à l’employabilité et à l’insertion socio professionnelle des diplômés, au rôle que l’institution peut jouer pour fournir une réponse aux préoccupations des communautés et relever les défis, notamment par la recherche».
A cet égard nous nous devons de régler le problème crucial du déséquilibre de la répartition des étudiants entre les filières techniques, scientifiques et professionnelles et celles jugées peu porteuses d’employabilité.
Aujourd’hui un nombre très élevé étudiants (environ 70%) sont orientés dans des filières liées aux sciences humaines et sociales qui non seulement sont saturées mais forment, le plus souvent, des diplômés très peu demandés sur le marché de l’emploi.
Renverser cette tendance apparaît comme un impératif majeur dont l’atteinte passe par les orientations au niveau de l’Enseignement secondaire et par une meilleure articulation et collaboration avec les ministères de l’Education nationale, de l’emploi et de la formation professionnelle.
Nous envisageons à cet effet la mise en place d’un dispositif centralisé de régulation de l’orientation des nouveaux étudiants.
Et aussi la révision des critères d’attribution des bourses et des aides sociales aux étudiants.
Monsieur le président de la République,
La qualité, c’est aussi des Enseignants de bon niveau et en nombre.
En exécution de vos hautes instructions, le Ministère des Finances a mis à notre disposition des ressources pour recruter environ 300 nouveaux enseignants. Cet effort est à saluer même s’il mérite d’être poursuivi et amplifié de façon à améliorer la qualité de l’enseignement dispensé et à réduire la charge très élevée des heures supplémentaires (qu’il nous faudrait d’ailleurs rationnaliser) un pis-aller devenu la règle voire une nécessité considérée comme vitale par certains.
Nous envisageons également de rendre plus performant le Programme de Formation des Formateurs et dans la même veine de parachever la relecture des textes de l’Institut Supérieur de Formation et de Recherche Appliquée (ISFRA) et de l’Ecole Normale Supérieure (ENSUP) dans les semaines à venir.
Nous souhaitons aussi Monsieur le Président que les Enseignants et les Chercheurs soient mieux reconnus. Aussi envisageons-nous l’instauration, avec votre accord enthousiaste que nous avons obtenu, d’un Ordre des Palmes académiques et de l’Eméritat pour les plus méritants.
Monsieur le président de la République,
Le manque d’éthique et de déontologie est une véritable plaie dans notre système éducatif. Mais la majorité des acteurs de l’ESRS refuse de le considérer comme inéluctable. Ensemble nous avons donc convenu de le combattre et ce combat déjà engagé commence à donner des résultats ainsi que l’atteste le bon déroulement des examens et concours de cette année. Il reste encore des poches de résistance que nous ne laisserons pas prospérer.
D’ ailleurs un Projet de texte est déjà dans le circuit d’adoption.
Monsieur le président de la République,
La faiblesse du pilotage et de la gouvernance s’explique dans une large mesure par le jeunesse de notre système universitaire.
Il nous faut renforcer les capacités des ressources humaines en charge de la gestion académique et administrative des Institutions d’Enseignement Supérieur afin de leur permettre de jouer pleinement le rôle attendu d’elles.
Il nous faut aussi ouvrir l’Université au monde extérieur et en particulier le secteur privé et la société civile. La première présidente d’Université extérieure au milieu universitaire a été nommée en Conseil de ministres de la semaine dernière. A présent que tous les Présidents d’Universités sont nommés, les Conseils eux-mêmes seront désormais ouverts à ces nouvelles composantes. Ils prendront également en compte le genre.
Notre agence d’Assurance Qualité de l’enseignement supérieur verra très prochainement le jour. Elle veillera, comme son nom l’indique à la bonne qualité de nos démarches et produits.
Enfin Monsieur le président de la République, la politique d’autonomie des Universités se poursuivra et sera accompagnée de contrats de performance, de l’élaboration et la mise en œuvre des manuels de procédures par toutes les structures de l’enseignement supérieur et d’une meilleure gestion des ressources financières notamment après les rapports du Bureau du Vérificateur Général.
Monsieur le président de la République,
Le faible développement de la recherche a aussi été signalé parmi nos handicaps.
Ainsi en plus du sous-équipement des laboratoires de recherche nous inquiétons du vieillissement du corps des chercheurs sans une relève assurée.
Par ailleurs les résultats de recherche et l’expertise des IES pour le développement sont insuffisamment valorisés.
Malgré ces pesanteurs nous disposons de nombreux Centre d’Excellence et de chercheurs de renommée internationale établie.
Le Fonds Compétitif pour la Recherche et l’Innovation Technique sera assoupli dans son utilisation pour lui permettre de mieux atteindre ses objectifs
Nous entendons aussi donner une nouvelle impulsion pour les manuscrits de Tombouctou dont l’exploitation et la valorisation scientifiques seront mieux affirmées ;
Monsieur le président de la République,
L’Enseignement supérieur compte aujourd’hui plus de 70 établissements privés qui participe à l’offre d’ESR. Nous reconnaissons leur mérite et leur place et le ministère est d’égal partage entre eux et les structures publiques.
Nous allons cependant veiller à ce que les aspects financiers ne prennent le pas sur les exigences académiques.
Monsieur le président de la République,
Malgré les problèmes la famille de l’ESR a conscience de son rôle éminent et transversale pour le devenir de la Nation. A titre illustratif l’Enseignement Supérieur et la Recherche Scientifique sont aujourd’hui en première ligne avec le ministère de la Santé dans la lutte contre le virus Ebola. En plus des analyses dans nos laboratoires nos professeurs sont constamment sur le terrain.
En matière de développement rural l’Institut polytechnique rural de formation et de recherche Appliquée (IPR ISFRA) de Katibougou contribue grandement à la qualité des semences, à l’amélioration des variétés et à la santé animale.
Nous sommes aussi parfaitement bien armés pour contribuer à la réconciliation nationale avec la mise à disposition d’études sur les aspects sociologiques, anthropologiques et historiques de la question du Nord et sur les réformes administratives et territoriales en gestation ;
Enfin et j’arrête là les énumérations sans être exhaustif, ce sont les ingénieurs que nous formons qui sont sur les grands chantiers et au fond des mines.
Alors quel enseignement supérieur donc pour le Mali ?
Avec votre permission, Monsieur le président de la République, je répondrai en une phrase : un enseignement supérieur qui a vocation à consolider la Nation à travers le « vouloir vivre ensemble qui se construit et se consolide dans l’espace universitaire à travers les brassages, le partage et les solidarités qui marquent le monde estudiantin » et qui fournira les ressources humaines les mieux qualifiées à notre pays pour mener la bataille du développement et du mieux-être dans un monde concurrentiel.
Monsieur le président de la république,
Il me reste à remercier chaleureusement et sincèrement les pays amis, les partenaires Techniques et financiers et les institutions communautaires qui nous accompagnent de façon efficace et multiforme.
Messieurs et Messieurs
A toutes et à tous, je souhaite une bonne universitaire 2014-2015 !
Que Dieu bénisse le Mali !
Je vous remercie.
Bamako, le 04 novembre 2014
Le plus grand mau.dit des politicihiens je dis bien chiens maliens c’est ce petit Tall. Meme pas premier ministre mais un petit ministre de l’education sous le petit Mara .
Au moins vous êtes honnêtes, le Mali peut compter sur vous , IBK peut compter sur vous car vous faites un travail remarquable et grâce à vous les pauvres enfants ont eu enfin leurs bourses. Vive Mali, Vive IBK, Vive TALL
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