Syndicat des travailleurs de la recherche en science de la santé : Une grève en suspens

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Apparemment rien ne va dans la famille des hommes de santé, après la grève du Snesup-Cenou. Sans oublier que la Fmpos, en grève depuis des mois nous installe dans la logique d’une année blanche. C’est maintenant le tour du Syntress de se faire entendre par la voix de madame le recteur de l’université de Bamako.

En effet, le Syntress dans sa démarche voulait observer une grève à partir du 16 septembre dernier. Mais, après d’amples concertations la grève n’a finalement pas eu lieu. Mais n’empêche que le Syntress a décidé de mener des actions syndicales jusqu’à la satisfaction totales des revendications qui sont entre autre : L’annulation pure et simple et non une reformulation des lettres de préavis de licenciements de ses collègues, la formation d’une commission technique composée des représentants du rectorat de l’université de Bamako, du décanat de la Fmpos, du Syntress, des ministères de l’éducation, de la santé et de la fonction publique. Il y a également la signature des contrats de travail promis depuis 2002, une augmentation des salaires, la régularisation des cotisations à l’Inps, le payement des droits du personnel sur les projets associés, la reconduite de la mesure initiée sous la III république d’intégration progressive du personnel à la fonction publique et la nomination d’un chef de personnel et l’élaboration de texte régissant le personnel des programmes de recherche.

Par conséquent le Syntress ne digère guère le licenciement de ses camarades, en sachant que aucun contrat ne leur lie au rectorat. D’ores et déjà le Syntress a réalisé que la promesse d’annulation des préavis est un stratagème de démobilisation. Selon eux la promesse d’annulation est une stratégie émise par les autorités pour leur faire espérer afin de gagner du temps jusqu’à la date d toute proche d’expiration des lettres de préavis. Dans un compte rendu le secrétaire général du Syntress Dr Mady sissoko affirme : « En vérité, contrairement à ce qui a été dit après la réception des préavis le 01 août 2007 le professeur était bien au courant des décisions de licenciement pour avoir communiqué une liste nominative au rectorat. C’est à sa demande que les lettres de préavis ont été rédigées au rectorat puis envoyées aux personnes concernées.

C’est un devoir moral pour nous de vous dire toute la vérité concernant ces préavis sélectifs, injustifiés et illégaux. Nous regrettons que le rectorat ait servi le jeu de cette politique de violation flagrante des droits de la personne». Affaire à suivre donc !

Moriba Dabo

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