Reconnu au monde comme un professeur émérite ce qui lui a valu le Paris le prix du Centre Mérieux, sur un projet de vaccin contre le paludisme, le Professeur Ogobara Doumbo est aujourd’hui au centre d’une crise au Département d’épidémiologie des affections parasitaires, de la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie de Bamako (FMPOS).
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Ses étudiants sont aujourd’hui décidés de mettre sur la place publique sa gestion opaque des fonds provenant de National Institute of Health des Etats-Unis d’Amérique et de mettre à nu son vrai visage.
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Selon des propos rapportés par des étudiants, le 14 août 2007 dernier, les travailleurs de la recherche en science de la santé ont tenu dans la salle des Professeurs dudit département une assemblée générale, au cours de laquelle ils ont décidé de mettre un frein aux agissements du Pr Ogobara Doumbo et de ses complices, les sieurs Sagara et Dicko ainsi que du Recteur de l’Université de Bamako. Ils sont accusés de gérer d’une manière scandaleuse les financements des Etats-Unis d’Amérique pour les travaux de recherche de MRTC (Malaria recherch and training center), précisément pour la mise au point d’un vaccin contre le paludisme. La structure est établie au Département d’épidémiologie des affections parasitaires de la FMPOS.
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Crée le 11 janvier 2007 pour la cause, le Syndicat des travailleurs de la recherche en science de la santé (SYNTRESS) reproche aussi et surtout l’absence de contrat de travail, d’inscription à la sécurité sociale, de bulletin de salaire. Une situation qui dure depuis des années, fustigent les syndicalistes. Ils soutiennent que les travailleurs du Département d’épidémiologie des affections parasitaires (DEAP) qui font sur le terrain et dans le labo les 80% du travail de la recherche médicale au Mali, ont commencé à exprimer leur mécontentement depuis le 6 mai 2006 au Pr Doumbo
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Auprès de ce dernier, ils ont sollicité la détermination de leur statut à travers la situation des prélèvements faits sur leurs salaires au compte de la sécurité sociale, la précision du nom de leur employeur, et l’établissement d’un contrat de travail pour tout le personnel. Des révendications restées mortes, regrettent-ils aujourd’hui les employés qui sont écoeurés par la réaction des responsables du DEAP qui ont commencé une manœuvre d’intimidation dont les premières victimes, soit 9 personnes, se sont vu adresser le 1er août 2007 dernier un préavis de licenciement au motif que le syndicalisme nuit à la recherche scientifique.
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Cette menace porte le sceau du complice du professeur Doumbo en la personne du recteur de l’Université de Bamako, Mme Siby Juliette Belgarde. Une décision qui sera attaquée à en croire les syndicalistes qui ne reconnaissent pas le recteur comme leur employeur, d’autant plus qu’aucun contrat ne les lie à cette structure. Ils menacent même de faire des révélations compromettantes sur celui qui est considéré le plus grand spécialiste de la lutte contre le paludisme dans le monde, dans un document qui sera bientôt disponible sur l’internet : « Démystifier la recherche sur le paludisme au Mali », sera bientôt disponible sur la toile mondiale.
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Cette nouvelle aura ébranlé les plus hautes autorités du pays, les Américains ayant menacé d’arrêter leur financement. Une médiation gouvernementale se mettra en place dans les prochaines heures.
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Abdoulaye Diakité
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