Les résultats de la première session de le Faculté des Sciences et Technique (FAST) ont été proclamés le mercredi 5 décembre 2007. Le constat est que seulement 31% d’étudiants ont été admis soit 1065 sur les 3338 qui ont composé.
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Après la levée du mot d’ordre de rétention des notes d’examen des différentes facultés par le Syndicat national de l’enseignement supérieur(SNESUP), le vendredi dernier, suite à leur rencontre avec le gouvernement, les étudiants commencent à prendre connaissance de leurs résultats. Le ton vient d’être donné par la FAST où le décanat, après la remise des notes par les professeurs, vient de proclamer les résultats. A la FAST, si les étudiants avaient manifesté leur joie après la levée du mot d’ordre de rétention des notes par le SNESUP, la joie n’est pas aujourd’hui pas au rendez-vous. Et pour cause, c’est la tristesse, la déception qui se lie sur le visage de la majorité des étudiants. Tout simplement parce qu’ils sont ajournés pour la deuxième session.
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Sur 3637 étudiants inscrits pour l’année académique 2006-2007, 301 étudiants ont abandonné. C’est donc 3338 étudiants qui ont composé lors de la première session. A la proclamation des résultats, c’est 1065 étudiants qui ont été admis en classe supérieure, soit un taux de 31%. La grande déception est venue du côté des premières années Math physique chimie (MPC) et chimie biologie géologie (CBG). En MPC, sur les 820 étudiants qui ont examiné, seulement 118 ont été admis (soit 14%). En CBG, 59 étudiants ont réussi avec succès sur les 847 qui ont fait les épreuves, soit un taux de réussite de 6%.
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En licence mathématiques et science de la terre, respectivement avec 171 et 170 étudiants, il a été enregistré dans chacune des spécialités 66 admis soit 38%. Si ces différentes classes et autres ont enregistré un résultat médiocre, certaines ont par contre fait un succès total. Par exemple, en maîtrise chimie appliqué, sur les 31 étudiants qui ont examiné personne n’a été retenu, soit 100% de succès. Il en est de même pour les classes du CA2, GB2 MGA où les effectifs sont respectivement de 9, 9, 35. Ces nombreux cas d’ajournement n’ont guère surpris certains qui les mettent au compte des perturbations liées aux grèves des professeurs et étudiants face à un gouvernement sourd à tout appel.
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C’est aussi parce que les grands devoirs ont été organisés de façon imprévisible par les professeurs. Aux dires d’un membre de l’AEEM, les grands devoirs sont la cause d’ajournement de plusieurs étudiants. La deuxième session est prévue pour le 17 décembre prochain.
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