Recrutement à l''enseignement supérieur : “Les enseignants doivent être fidèles à leur profession”, a dit le Pr Amadou Touré

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              Le 3 Novembre 2007, à l’Ecole Nationale d’Ingérieurs (ENI), le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr Amadou Touré, a procédé au coup d’envoi des épreuves de concours de recrutement direct des enseignants du supérieur, en présence du ministre de la Fonction publique, Me Abdoul Wahab Berthé, de Mme le Recteur, des membres de son cabinet

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                Depuis plus d’une décennie, les autorités du Mali en ont fait, du secteur de l’éducation, leur préoccupation majeure. Ainsi, l’insuffisance quantitative d’enseignants n’est pas le problème propre au seul enseignement de base : l’enseignement supérieur en souffre aussi.

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                C’est pour pallier à cette situation que le gouvernement, à travers le ministère de la Fonction publique, organise, depuis un certains temps, le concours de recrutement direct des enseignants du supérieur.

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                Sur l’initiative du recteur de passer l’organisation dudit concours au département en charge de l’Education, le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique est ainsi à sa première organisation.

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                Aussi, pour 150 postes à pourvoir, ils étaient, au total, 173 candidats répartis, entre autres, dans diverses spécialités : paratologie médicale, biologie moléculaire, chirurgie générale, ophtalmologie, marketing, macro-économie, statistique, politologie, vétérinaire…

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                Pour les critères de participation au concours, le candidat devait avoir, au minimum, le Diplôme d’Etude Approfondie (DEA), et 40 ans d’âge, au maximum. Selon Mme le Recteur, tous les postes ne seront pas pourvus, surtout en médecine. Et l’organisation d’un autre concours est fort probable, afin de combler ce vide.

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                “ Le manque d’enseignants au niveau du supérieur s’explique par le fait que certains professeurs ne sont pas fidèles à leurs postes, ils quittent généralement leur profession d’enseignants au profit d’autres”, a indiqué le ministre, avant d’ajouter qu’au niveau du supérieur, la profession d’enseignant doit être fidélisée pendant 5 ans au minimum.

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                Le ministre de la Fonction publique a, pour sa part, indiqué,que l’Etat a fait un grand effort, avec l’organisation annuelle de ce concours.

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                Notons qu’à l’épreuve de culture générale de ce concours, les candidats avaient le choix entre deux sujets.

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                Primo : “Le concept de développement durable est d’actualité. Vous exposerez ce qu’il recouvre dans les pays industrialisés et dans ceux en voie de développement, ensuite ce qu’il implique dans chacun des deux”.

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                Secondo : “Les régimes démocratiques africains ont-ils comblés les attentes des populations?”

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Moussa TOURE

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