Participation citoyenne : ISFRA et CGD, même combat

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La salle de conférences du rectorat de l’Université de Bamako a abrité mercredi un atelier de restitution et de validation des résultats de « l’étude régionale sur la bonne gouvernance et la participation citoyenne au Burkina-Faso, au Mali et au Niger.

Cas du Mali ». Pilotée par le Dr Nouhoun Sidibé, enseignant chercheur à l’Institut supérieur de formation et recherche appliquée (ISFRA) de l’université, et commanditée par le Centre pour la gouvernance démocratique du Burkina-Faso (CGD), l’étude a consisté à analyser, comprendre et définir les paramètres essentiels de la participation citoyenne. C’est sur la base de ces paramètres que le Burkina-Faso, le Mali et le Niger ont été choisis. L’étude vise à faire l’état des lieux de la participation citoyenne dans le cas du Mali, à identifier les obstacles et les opportunités afin que ce droit devienne une réalité dans notre pays. La session était destinée à présenter et discuter les résultats de l’étude avec les différents acteurs concernés par la participation citoyenne au Mali afin de faire des recommandations pour améliorer la participation des citoyens à la gestion des affaires publiques.

Le représentant du Centre pour la gouvernance démocratique du Burkina-Faso, Augustin Loada, a expliqué que sa structure intervenait dans la participation citoyenne. C’est pourquoi le CGD a tissé des relations partenariales avec d’autres structures. Dans chaque pays, a-t-il noté, un atelier similaire sera organisé pour valider le document. Notre pays, a jugé Augustin Loada, est un Etat démocratique et de bonne gouvernance. Nos pays partagent des difficultés communes liées aux tensions persistantes entre décideurs, prestataires et bénéficiaires de services sociaux, à la mise en œuvre des reformes dans un contexte de rareté des ressources financières, a constaté le représentant du directeur général de l’ISFRA. Cette situation est de nature à entraver les efforts consentis pour permettre un développement réel. Elle exige, en conséquence, la mise en œuvre de stratégies mieux adaptées pour relever l’efficacité de nos actions dans un monde en perpétuel changement.

Le Dr Cheick Oumar Fomba a estimé la rencontre d’une grande actualité. Elle s’impose comme une nécessité à un moment où nos pays connaissent de profondes mutations orientées vers un développement quantitatif et qualitatif de tous les secteurs. La rencontre offre également l’occasion de saisir l’opportunité de renforcer le partenariat dans le cadre des réformes en cours dans nos pays. Cheick Oumar Fomba a souhaité qu’elle constitue un pas important dans le combat que mènent les deux structures pour l’amélioration de la qualité de la participation citoyenne dans nos pays. L’atelier regroupe 60 participants, tous des acteurs intervenant dans le secteur de la participation des citoyens à la bonne gestion des affaires publiques.

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