Licenciement au Centre de Recherche sur le Palu : Mme le Recteur serait-elle complice du Pr Ogobara Doumbo?

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“The Malaria Resarch and Training Center” (MRTC) qui signifie centre de formation et de recherche sur le paludisme abuse de ses travailleurs du fait qu’ils ne bénéficient pas de plusieurs avantages dus à leur profession et à leur qualité. Cette situation irrita ces derniers qui, sans tarder, on mis en place un syndicat dénommé syndicat des travailleurs de la recherche en science de la santé (SYNTRESS). Dont certains sont menacés de licenciement par une correspondance signée par Mme le Recteur de l’Université de Bamako à la demande du Pr Ogobara Doumbo qui dirige la recherche vaccinale et clinique au sein du MRTC.

La Directrice Régionale du Travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle du District de Bamako et le SYNTRESS ont vainement tenté auprès du Recteur qui est demeuré inflexible.

LE MODE DE FONCTIONNEMENT DE LA RECHERCHE AU MALI

La recherche est effectuée par deux structures. La première, en l’occurrence le MRTC regorge en son sein la recherche vaccinale et clinique dirigée par le Pr Ogobara Doumbo et la recherche entomologie dirigée par le Pr Sékou F. Traoré. La dernière structure se concentre sur la recherche sur le VIH/Sida dont les reines sont tenues par le Pr Anatole Tounkara.

AUCUN CONTRAT ENTRE LES CHERCHEURS DU MRTC ET LE RECTORAT

Les 9 chercheurs du MRTC ont reçu des lettres de licenciement datées du 01 août 2007 et signées par le Recteur de l’université de Bamako. Dans les négociations en cours entre le Mali et le NIH qui est le bailleur de fonds des structures de recherche au Mali, il est prévu que le Rectorat deviendra l’employeur.

Mais à l’heure actuelle, aucun employer du MRTC n’a signé de contrat avec le Rectorat de Bamako. Le motif majeur avancé dans les lettres est un besoin de restructuration du personnel travaillant sur le vaccin. Il est dit dans cette lettre que le partenaire américain aurait demandé une réduction d’effectif. C’est pour répondre à cette demande que les 9 travailleurs du MRTC au terme d’un préavis de trois mois cesseront de travailler.

Un calcul de leurs droits a été fait en tenant compte du début des travaux de recherche sur le vaccin et non de la date à laquelle ils ont intégré le MRTC. Il est nécessaire de souligner que certains d’entre eux travaillent depuis de longues années au sein de la structure.

Aucun chef hiérarchique ne les a informés du processus de licenciement avant la réception des lettres. A ceux-ci s’ajoutent d’autres injustices dont certains travailleurs ont été la cible. Il s’agit des salaires certains d’entre eux qui ont été bloqués sans qu’ils n’en soient informés par le moindre écrit avant ces 9 préavis.

QUEL LIEN EXISTE-T-IL ENTRE LE PROFESSEUR DOUMBO ET Mme le RECTEUR ?

En effet, le professeur Doumbo a adopté une politique de tromperie à l’égard du SYNTRESS, faisant croire à ses membres que les préavis de licenciement seront annulés. Le syndicat a fini par comprendre que le professeur Doumbo et le Recteur ont étroitement coordonné ces préavis de licenciement. Puisque le syndicat estime que le professeur Doumbo a transmis une liste nominative au Rectorat.

Face à cette situation d’inflexibilité du Rectorat, le SYNTRESS a contacté plusieurs structures intervenant dans le règlement des différends au plan du travail dont entre autres l’Inspection du Travail du District, et la Direction Régionale du Travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle du District de Bamako qui ont envoyé des correspondances au Rectorat en vue d’une annulation du préavis de licenciement, puisqu’elles estiment qu’il est contraire à la législation malienne en matière de licenciement.

En dépit de cette demande, le Rectorat campe toujours sur sa position.
Face à cette situation d’intransigeance on se demande ce que Mme le Recteur de l’université veut au juste.

Mamoutou DIALLO (Stagiaire)

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