Nous insistons, nous persistons et nous signons que le Dr Sidy Mohamed Ould Sidi Aly Bara numéro matricule 25939 V Doyen de la Faculté d’histoire et géographie de l’université des sciences sociales est admis à la retraite mais qu’il refuse de faire valoir ses droits à la retraite. Il a été en effet mis à la retraite par la note n°2015-00419/MERS-DRH-DGC du 21 Août 2015, dont son nom fut extrait de la liste, sans décision rectificative, au moment de la signature par le Ministre de l’arrêté n°-2015-4453/MERS-SG du 16 Décembre 2015 portant mise à la retraite des enseignants du supérieur pour compter du 1ér janvier 2016. Il est le seul resté parmi tous ceux qui devraient faire valoir leur droit à la retraite tous corps et grades confondus. Pourquoi autant de bienveillance pour quelqu’un qui aurait quitté la fonction publique pour l’extérieur au moment les plus durs? Le Ministère de tutelle et celui de la fonction publique sont fortement interpellés. Le syndicat synesup-FHG joue aussi sa crédibilité dans cette affaire. Mieux l’élection du Dr Sidy Mohamed Ould Sidi Aly Bara est une arnaque. Et dans tout pays normal, cette élection devrait être invalidée, pour des raisons suivantes. D’abord sur son identité. En effet, l’intitulé de son nom varie selon les décisions. Sur la décision n°2014-01219/MERS du 12 Novembre 2014 portant approbation de la liste des candidats à l’élection du Doyen et du Vice Doyen de la faculté d’Histoire et de Géographie de l’Université des Sciences Sociales et de Gestion de Bamako signé par Pr Cheick Boukadry Traoré, alors secrétaire général du MERS. Sur cette décision, le nom de notre Doyen est Dr Mohamed Ould Sidi Ali, Maitre de Conférences, n°Mle 25939 V. Et curieusement, il est écrit Dr Sidi Mohamed Ould Sidi Ali Bara Maitre de Conférences, n°Mle 25939 V sur l’arrêté n°2014-3679/MERS-SG du 24 Décembre 2014 signé par Me Moutaga Tall, ministre de tutelle constatant l’élection du doyen et du vice doyen de la FHG de l’USSG de Bamako. Ces deux noms sont différents, même si le grade et le numéro matricule ne diffèrent pas. Ce qui constitue un motif d’invalidation de son élection pour falsification d’identité. Mieux il est écrit Sidi Mahamane Ould Sidi Ali Bara et non Sidi Mohamed Ould Sidi Ali Bara sur toutes les décisions et arrêtés venant de la fonction publique. Il s’agit notamment des décisions n°95/MENFS-DG IPN-EN du 17 juillet 1972 et de l’arrêté n°2014-0448/MERS-SG portant avancement d’échelon d’enseignants pour compter du 1er janvier 2014. L’âge de Dr Ould constitue le second motif d’invalidation de son élection. En effet, l’arrêté n°2014-0444/MERS-SG du 18 février 2014 rectificatif de l’arrêté n°2014-0084/MERS du 22 janvier 2014 fixant les modalités d’élection des Doyens, de vices doyens, et assesseurs d’universités du Mali en stipule dans son article 12 que les Enseignants à moins de quatre ans de la retraite sont inéligibles. C’est connaissant bien cette disposition, que notre Dr historien contemporanéiste a falsifié son âge en disant qu’il est né le 07 juillet 1953. Car 1950 comme année de naissance comme souligné par la DRH, Ould était exclu de la candidature au poste de Doyen en 2014.
Il faut rappeler que c’est en 2010 que le Dr Sidi Mohamed Ould Ali Bara a été bombardé « Maitre de Conférences ». Il était par ailleurs seul sur ladite décision. Une décision signée par Kénékou di Barthélemy Togo alors secrétaire général du MERS (ndlr, nous écrivions par erreur dans notre n°128 que le Dr Ould a été réintégré en 2004 et Bombardé Maitre de Conférences par Bady Ould Ganfoud. Nous présentons à ce dernier toutes nos excuses). Pour obtenir ce grade Ould aurait dit à l’époque de tenir compte des années qu’il a passé en Côte d’Ivoire. Selon la même source, Dr Ould n’a jamais présenté de document à l’Université. Fin stratège, il arrive toujours à sortir des mailles du filet pendant les différents contrôles physiques. Il a toujours trouvé des alibis. Au contrôle physique de 2014, selon nos sources, il n’a pas présenté de dossiers et pour motif il aurait reçu, dans son domicile, la visite des cambrioleurs qui auraient tout emporté. Il aurait promis en son temps d’amener ses dossiers plus tard. A-t-il amené les documents requis ?
Nous y reviendrons dans nos prochaines parutions.
Famory Macalou, journaliste indépendant