Le CEN-SNESUP : La situation empire

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               La situation dans nos écoles supérieures à Bamako préoccupe aujourd’hui tout le peuple malien, car il s’agit de l’avenir de la nation. En effet, il est vraiment temps que tous les acteurs de l’école malienne se concertent pour trouver définitivement les solutions de nos différentes facultés.

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                C’est dans cette optique que le Comité Exécutif National du Syndicat National des Enseignants des Ecoles Supérieures (CEN-SNESUP) a organisé le 16 octobre 2007 une conférence de presse à la Maison de la Presse.

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                Le thème retenu par le comité est : la rétention des notes déclenchée et la position sur la situation qui prévaut à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP) et celle des Sciences de l’Economie et de Gestion (FSEG), et à la Faculté des Médecine, de Pharmacie et d’Odonto Stomatologie (FMPOS).

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                Deux principaux points étaient à l’ordre du jour: la première est la rétention des notes d’examens de fin d’année 2006-2007 par les Facultés et Institut et les grandes ecoles, et la seconde était relative à la situation qui prévaut à la FSJP/FSEG et à la FMPOS.

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                En effet, pour les conférenciers, l’examen du premier point suscitait deux grandes questions essentielles : comment est- on arrivé à une telle situation et qui est responsable ?

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                Ainsi, les causes de la rétention des notes étaient dues à la non satisfaction, par le gouvernement, de trois points de revendication: l’octroi d’une indemnité de logement des enseignants du supérieur, l’annulation des examens de l’année 2005-2006 à la FSJE tenu dans les mauvaises conditions, et la satisfaction des points d’accord du 18 juillet 2007 entre le gouvernement et le SNESUP.

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                Selon Abdou Mallé, secrétaire général de SNESUP, à la suite des négociations, seul d’octroi d’une indemnité de logement a été acquis.

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                L’autres problème soulevé par le secrétaire général est la tentative destabilisation des nouvelles équipes en FSJP et FSEG par les équipes perdantes.

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                Autre fait marquant que le SNESUP veut obtenir d’emblée: la parution du décret règlementaire des tâches liées aux examens, et la régularisation de la situation administrative de beaucoup d’enseignants. La non satisfaction de ces doléances portent un très grave préjudice aux enseignants.

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                S’agissant de la rétention des notes, M. Mallé a déclaré que le gouvernement en est responsable, pour n’avoir pas honoré ses engagements.

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                Par ailleurs, concernant la situation à la FSJP et la FSEG, le professeur Djibonding Dembélé a dénoncé les tentatives de destabilisation des anciennes équipes perdantes pour boycotter l’examen préparé par le nouveau doyen.

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                Malgré tout, l’examen de la première session s’est déroulé dans les conditions normales d’un examen digne de ce nom. Il a ensuite expliqué les causes des prétendues mutations arbitraires de certains enseignants“membres”  actuels du SNEC après leur démission du SNESUP suite à leurs pertes aux élections décanales.

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                Le professeur a démontré les raisons sur lesquelles le Rectorat s’est basé pour procéder à cette mutation de service.

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                S’agissant de M. Cheick Hamala Fofana (Géographe) et Sékéné Moussa Sissoko (Professeur de littérature), ils ont été mutés à la FLASH parce que leurs spécialités ne sont pas enseignées à la FSJP. Quant à M. Djiguiba Sissoko, sa mutation au Rectorat serait due… à des tentatives de destabilisation des doyens régulièrement installés à la FSJP. Il aurait ensuite violé les statuts et règlements du SNESUP, ce qui équivaut à une radiation.

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                Quant à la situation de la FMPOS, le SNESUP n’a jamais manqué d’exprimer ses inquiétudes. Il accuse fermement le doyen de cette faculté d’avoir boycotté toutes leurs tentatives de rencontres et de n’avoir rien entrepris pour organiser un dialogue entre les étudiants, les enseignants et les autres acteurs de l’école.

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                Ils en ont profité pour dire qu’au moment même où les étudiants cherchent à présenter des excuses, les arrestations ne font que continuer. Toute chose qui aggravera la situation, car les étudiants restent soudés et solidaires tant que leurs camarades ne sont pas libérés.

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                Pour terminer, le SNESUP a d’abord qualifié la tendance du Tibou Telly du SNEC de groupe d’opportunistes, et clame que tant que le gouvernement ne trouve pas un terrain d’entente, leur syndicat ne cessera jamais son combat. Aussi, il demande au gouvernement d’honorer ses engagements avec leur comité.

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Hady BARRY

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