La prison ferme pour des leaders estudiantins

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Les « togeards » ont eu la main lourde à l’endroit des trois frondeurs, qui ont fait pleuvoir l’enfer sur une faculté, réputée pour son instabilité.rn

Tout débute en mars 2007. Ousmane Diarra dit « Gouzno » et ses camarades sont boutés hors de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM) pour violence, à l’issue du congrès de décembre dernier. Du coup, ils engagent un bras de fer contre le bureau provisoire de l’association. Pour parvenir à leur fin, aucun moyen n’a été épargné. Résultat : administration, professeurs, étudiants, locaux de la « Fac »… Rien, n’a été épargné par les violences, orchestrées par ces étudiants.

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Du coup, le Département de l’Education réagit par le déploiement des forces du désordre à la Faculté des Sciences juridiques et Politiques. Objectif : sécuriser la faculté. Du coup, c’est le sauve-qui-peut général, au sein de l’établissement. Et le comble est arrivé en fin de mars dernier, lorsqu’un inconnu tire… une balle dans la cour. La panique s’étant installé au sein de l’école, la Direction a décidé de fermer boutique.

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Ainsi, à peine rouverte, les cours ont été interrompues à la FSJP. A l’issue des enquêtes, « Gouzno » et ses trois complices sont mis aux arrêts.

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Présentés à l’audience du 18 avril dernier, devant le juge, le tribunal les a condamnés à trois mois de prison ferme.

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                                                                                           Jean pierre James

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