Internat de la FAST : Des conditions de vie exécrables !

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S’il y aujourd’hui un combat contre que les responsables de l’Université de Bamako doivent mener, c’est bien la normalisation des conditions d’accès à l’Internat de la FAST et les conditions de vies de ses occupants. Pour le bonheur des centaines d’étudiants en situation difficile.

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Il faut le rappeler, l’internat de FAST n’est que l’apanage des éléments du Comité AEEM et de leurs proches. Des chambres, occupées par 8 à 15 personnes, sont données aux demandeurs en fonction de leur pouvoir d’achat. Le hic dans tout cela est que les matelas qui dégagent une odeur nauséabonde sont des foyers d’infection.

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 Ceux qui n’ont pas d’argent sont obligés de garantir des voix aux tout-puissants de l’AEEM au moment de renouvellement du Comité AEEM.

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En plus des conditions alimentaires jugées très précaires car, il n’y a pas de cantine de menu varié et abordable, le surnombre dans les chambres est un problème grave. Les chambres de 8 lits sont occupées par plus de 15 personnes grâce aux lits superposés. Les occupants des lits supérieurs sont appelés par les internes « l’armée de l’air ». Ils sont les plus aisés. Leurs camardes qui occupent les places d’en bas sont appelés « l’armée de terre ». Les étudiants, qui, par manque de lits, dorment au  balcon sont appelés « les nomades ».

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Un coup d’innovation est nécessaire à l’Internat de la FAST quand on sait que les étudiantvivent entre les bouteilles de gaz butane, cause potentielle d’incendie. A toutes ces conditions dégradantes, s’ajoute le manque de dispensaire et de toilettes appropriées dignes de ce nom.

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Si Amadou Traoré, étudiant en MPCP pense l’Etat a oublié les internés de la colline de Badalabougou, Malick Diagana trouve le contraire. « Nos conditions de vies sont connues par beaucoup de responsables du pays, car beaucoup d’entre eux viennent rendre visite leurs petites amies », affirme-t–il.

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Il faut prévenir le pire !

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Youssouf Coulibaly, stagiaire

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