Institut Universitaire de Gestion : Quand le mérite n’est pas récompensé

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C’est parti depuis avant-hier pour le concours d’entrée à l’Institut Universitaire de Gestion (IUG). Une compétition qui a des allures de concours de recrutement direct au niveau de la Fonction publique.rn

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La rentrée académique 2007-08 se prépare activement au niveau de nos structures universitaires. C’est déjà le cas à l’IUG où le concours d’entrée a débuté il y a quelques jours. Avec la pléthore de candidatures enregistrées, les salles étaient insuffisantes : les candidats scientifiques ont composé en premier lieu mardi dernier ; les littéraires ont composé le lendemain.

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L’enseignement supérieur en République du Mali est composé de l’Université de Bamako et des grandes écoles. L’université de Bamako est composée de cinq facultés et d’un institut, l’Institut universitaire de gestion (IUG). L’Ecole normale supérieure et l’Ecole nationale d’ingénieurs sont classées dans la catégorie des grandes écoles, tout comme l’Ecole nationale d’administration, nouvelle formule, qui doit ouvrir ses portes bientôt.

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En ce qui concerne l’Université de Bamako, les admis au baccalauréat accèdent aux facultés par une inscription volontaire. Le choix des facultés est opéré sur la base de la formation du futur étudiant.

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Pour ce qui est du seul institut, il est accessible seulement par voie de concours pour les étudiants réguliers et par inscription au cours du soir pour les étudiants professionnels.

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Ils sont près d’un millier de candidats à vouloir faire partie du quota d’étudiants devant être retenus en première année à l’ouverture prochaine à l’IUG. Ces candidats ont composé dans les filières comme : Finances Comptabilité,  Marketing, Informatique de Gestion, Secrétariat Bureautique et Hôtellerie-Tourisme.

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Ces candidats sont issus de divers bords. Parmi eux, des heureux candidats du Brevet de technicien des sessions de juin 2007 et 2006 qui cherchent à poursuivre  les études. Il y a aussi ceux qui sont déjà au niveau d’autres facultés et qui pensent qu’ils peuvent concilier plusieurs études. La dernière vague est composée de ceux qui ont épuisé leur scolarité dans leur faculté d’origine. Et leur trouvaille ne pas sortir bredouilles des études universitaires c’est d’aller à l’IUG.

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L’une des principales explications de ce succès de l’Institut universitaire de gestion réside dans la qualité de la formation qu’il dispense. Ses filières et son programme correspondent aux besoins du marché de l’emploi dans le secteur privé aussi bien que dans le secteur public.

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Cependant, il reste entendu que ce concours ne sera qu’une simple promenade de santé pour certains candidats. Ils sont peut être les plus gros travailleurs, les plus méritants, mais les moins nantis.

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Certaines sources affirment que pour réussir ce concours, il suffit de glisser des dessous de table à certains responsables de l’Institut. Selon ces mêmes sources, le montant varie selon les filières. Il peut varier d’une personne à une autre et selon les types de relations qui lient le ou les candidats à ces responsables.

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A la délibération des résultats, on tient compte d’abord de ceux qui ont payé cher pour leur succès. C’est seulement après au vu des quelques places disponibles, que les plus méritants sont inscrits. Que faire dans le cas où le nombre de places à pourvoir correspond au nombre de personnes qui ont glissé des pots de vin ?

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Abdoul Karim Maïga

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