La nouvelle sous forme interrogatoire nous a été donnée par Me Harouna Toureh, constitué par les parents d”un jeune étudiant de la 6éme année à la Faculté de Médecine et d”Odontostomatologie, Amadou Koné. Celui – ci a été enlevé dans la nuit du samedi 21 juillet par des gendarmes, habillés pour la circonstance en tenue civile.
Me Toureh a fait le tour des commissariats et des gendarmeries pour chercher son client afin de s”enquérir des conditions de détention . Au camp I de la gendarmerie, un officier de police judiciaire (OPJ), répondant au nom de Abdoulaye B. Sangaré l”a même chassé comme un mal propre en lui intimant l”ordre de sortir de son bureau. Pendant que les deux hommes discutaient, un autre O¨PJ, Konimba Coulibaly fait irruption dans la conversation et déclare à l”endroit de Me Toureh que " votre client, Amadou Koné a été enlevé aux environs de 3 heures du matin avant d”être décapité ". Où se trouve le corps de mon client ? A rétorqué l”avocat. Un troisième OPJ, Alassane Kéïta rentre dans la salle et demande à Me Toureh de se calmer et que son client est bien vivant. Avant de préciser que "Nous avons reçu des instructions d”en haut de ne laisser aucun avocat communiquer avec son client".
Me Toureh est donc dans une confusion terrible dans la mesure où il lui est interdit de voir son client contrairement à la loi que prévoit qu”un prévenu pour se faire assister d”un conseil dès l”enquête préliminaire. Aussi, menace t-il de porter plainte pour enlèvement, séquestration et violation de domicile.
Ce qui est sûr, c”est que des arrestations ont commencé dans la casse et l”incendie de la FMPOS.
A suivre.
Chahana TAKIOU
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