Le mot d’ordre de grève de 48h de l’enseignement secondaire, décrété à la suite de l’échec des négociations avec le gouvernement, a été suivi sur l’ensemble du territoire national à la satisfaction des syndicats qui se réjouissent de cette réussite, qui est une conséquence directe de l’action unitaire. Du coup c’est le nouveau ministre qui affronte sa véritable première crise ; de la gestion de celle-ci dépendra beaucoup la réussite de sa mission à la tête de ce département stratégique.
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Les syndicats de l’enseignement secondaire avaient annoncé leur volonté d’aller vers cette unité depuis la fin de la dernière année scolaire. C’est donc la réalité du terrain qui les a poussés à aller dans cette direction. Le gouvernement avait longtemps profité de cette division selon un responsable syndicale. Et, dit-il : « plus jamais nous n’allons partir en ordre dispersé, cette année nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout,pour faire aboutir nos revendications légitimes»
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Dans les coulisses, il est question de revenir à la charge bientôt, il s’agit pour les responsables syndicaux d’aller vite pour ne pas compromettre l’année scolaire. Pour cela ils se disent déterminés à faire aboutir le plus tôt possible les revendications. Les résultats de la première grève incitent à l’optimisme du côté des syndicats. Du côté du gouvernement, un responsable du ministère de l’éducation émet l’idée de patience aux syndicats en leur demandant d’accorder un peu plus de temps au nouveau ministre pour que celui-ci prenne connaissance des dossiers brûlants en vue de leur trouver des solutions. De tous les points à l’ordre du jour des négociations, la question des primes de logement semble être le plus déterminant. Aux dernières nouvelles, au moment où l’état proposait 20.000f, les syndicats en étaient à 50.000f. Mais d’après certaines sources proches des syndicats, ces derniers semblent penser à l’obtention de 35000 à 40.000FCFA comme indemnité de logement. Dans tous les cas, il est peut être temps que les deux parties s’engagent avec une certaine volonté dans la mesure du possible pour éviter un enlisement qui est synonyme de grandes perturbations préjudiciables à la formation de nos jeunes scolaires.
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Marafa Touré
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