La grève de 48 heures observée les 6 et 7 novembre dernier par la coordination des syndicats de l’Enseignement secondaire a paralysé les cours dans les établissements secondaires et professionnels publics.
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A l’appel de quatre syndicats (Syndicat national des travailleurs de l’enseignement secondaire, Syndicat national de l’enseignement secondaire, technique et professionnel, Syndicat national des professeurs de l’enseignement fondamental et Syndicat des professeurs contractuels de l’enseignement secondaire) regroupé au sein de la coordination des syndicats de l’enseignement secondaire, les cours dans les lycées et autres établissements professionnels publics ont été fortement paralysés les 6 et 7 novembre dernier.
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Pour cause, les points contenus dans le préavis de grève de la coordination des syndicats de l’enseignement secondaire n’ont pas eu satisfaction. Par ce préavis de grève, les professeurs demandaient au gouvernement, entre autres, l’octroi d’une indemnité de logement aux travailleurs de l’enseignement secondaire, la levée des obstacles juridiques à la promotion et à la formation des professeurs contractuels, la relecture de l’article 60 de la loi d’orientation sur l’éducation, la relecture du décret n°03-324 du 06 août 2003 portant statut particulier de l’enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spécialisée, la rémunération de l’évaluation de la formation modulaire, le paiement avec rappel de l’incidence financière de l’augmentation de la valeur indiciaire des professeurs contractuels à compter du 1er janvier 2007 et, enfin, l’application correcte des décrets n°00-598 et 00-599 du 04 décembre 2000 portant cadre organique des académies et des Cap.
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Dans le district de Bamako, les établissements publics ont été beaucoup touchés par cette première mobilisation des enseignants depuis la réouverture des classes. La cour du lycée Mamadou M’Bodge de Sébéninkoro était hier mercredi quasiment vide aux environs de 8 heures.
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Au lycée Askia Mohamed en passant par les lycées techniques et Ba Animata Diallo, c’était le même constat : cour vide, salles de classe fermées. À l’Ecica, l’atmosphère était aussi calme. On remarquait quelques mouvements des responsables de la direction dans la cour. Des échos venant d’autres établissements secondaires publics font cas du suivi du mot d’ordre de grève. Contrairement aux établissements secondaires publics, ceux du privé n’ont pas été affectés par ce mouvement de grève de 48 heures.
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Chiaka Doumbia
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