Front Universitaire : La FSEG et la FDPRI dans l’œil du cyclone !

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On peut à volonté transposer le problème de l’Université malienne à d’autres échelles, mais force est de reconnaître que le département de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, sous l’égide de Me Mountaga Tall veille au grin de façon permanente afin d’assurer le retour de l’accalmie dans l’espace universitaire. Malgré cet effort salutaire, le climat apaisé qui a prévalu  jusqu’au jour d’aujourd’hui au niveau des facultés risque  d’être écourté à cause d’abord du comportement des rectorats  et de l’attitude du bureau de coordination de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM) qui semble ne plus jouer pleinement son rôle de sentinelle.

En  effet, selon le secrétaire général de la FSEG   Madiou Maiga , l’assemblée générale du mercredi  est un avertissement pour que le pouvoir se penche sur la question des  bourses et des trousseaux . A l’en croire jusqu’au jour d’aujourd’hui aucun étudiant n’a reçu un kopeck sur les trousseaux à plus forte raison les bourses. Le problème se situe au niveau de l’administration scolaire car à en croire le secrétaire général du comité AEEM de la FSEG depuis le 26 février 2015 la liste des inscrits a été transmise au niveau du rectorat et depuis cette date que de promesses non tenues. Pour endormir les étudiants a expliqué Madiou Maiga, le rectorat avait lié le retard des bourses aux cartes magnétiques, or les étudiants des Iere années  sans exception sont tous rentrés en possession du précieux sésame qui permet de retirer la bourse dans les guichets des banques en toute sécurité. Mais à leur grande surprise ils n’ont pas trouvé un franc dans leurs comptes. Les étudiants  de la  2eme année à la 4eme année restent confronter aux mêmes difficultés. « Malgré tout nous avons accepté de faire les grands devoirs et les partiels pour prouver notre volonté d’étudier », a expliqué Madiou Aly Maiga. Et, de prévenir : « si dans les prochains jours nous  n’obtenons pas gain de cause nous allons entreprendre d’autres actions.

 

A la faculté de droit privé

 

C’est l’élection du nouveau secrétaire général du comité AEEM qui pose problème. Cela fait plusieurs jours que cette faculté est sans secrétaire général,  à cause du fait que  deux tendances se regardent en chiens de faïence et qui s’affrontent avec armes à chaque moindre occasion. Il s’agit de celle de Mamadou Yaro dit Azouki qui serait soutenue par le secrétaire général du bureau de coordination Ibrahim Traoré dit ‘’Jack Bower’’  et la tendance pilotée par  Modibo Diallo dit le ‘’peulh’’ qui serait populaire auprès des étudiants. Le bras de fer entre les deux candidats a commencé quand le bureau de coordination a dépêché une équipe d’observateurs dirigée par Mr Danioko, qui selon le candidat Diallo n’est pas habilité à superviser les élections car il n’est plus un étudiant régulier, mais professionnel. Mieux, à en croire Modibo Diallo, la mise en place du bureau s’est déroulée sans l’accord préalable de toutes les deux parties. « Ni  Diakaradia Mariko, ni moi   tous candidats  n’ont donné leur accord pour la tenue de l’élection », a-t-il laissé entendre. Et, lui de poursuivre ce qui est inquiétant et dangereux, à savoir, l’immixtion d’individus  qui ne sont pas étudiants dans cette élection. Derrière, la lutte pour le poste de secrétaire général  il y a  des intérêts pécuniaires  c’est la raison pour laquelle un certain ‘’Salo’’, un délinquant notoire connu de la pègre bamakoise a apporté son soutien à Azouki.

Faut-il le rappeler, le jour de l’élection avortée à la FDPRI, des partisans de Azouki étaient en possession d’arme, un fait qui a été constaté par un  inspecteur  de police  dépêché par le 4eme arrondissement. Pour dénouer la crise, le doyen de la faculté Daouda Sacko a invité Modibo Diallo ‘’le peulh’’ et Mamadou Yaro ‘’Azouki’’ à trouver un consensus, pour l’instant c’est le dialogue de sourd. Pendant ce temps les étudiants souffrent  car ni les trousseaux, encore moins les bourses ne sont disponibles.

Badou S. Koba   

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