Facultés : La FDPRI sollicite “Le Républicain” pour démanteler un présumé réseau de professeurs “fraudeurs”

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Depuis quelques années, les facultés et le Rectorat  de l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako ont engagé un vaste mouvement de reformes visant à améliorer la qualité des enseignements ainsi que  de la gouvernance,  et restaurer la crédibilité des diplômes délivrés. Des résultats, certes fragiles, mais  probants ont été atteints. Aussi, est ce avec une certaine surprise que le décanat de la Faculté de droit privé (FDPRI) a appris l’information, fournie le vendredi 4 novembre 2016 par un grand journal de la place, et relative à l’existence en son sein d’un réseau de professeurs “fraudeurs” qui s’adonneraient à des pratiques malsaines contre paiement d’un cash de 75 000 F CFA et la détention illégale d’une centaine de cartes bancaires appartenant à des étudiants comme caution, etc.)

Dès la lecture de l’article, sous la plume de Madiassa Kaba Diakité, le rédacteur en chef du journal “Le Républicain”, les autorités universitaires de la FDPRI ont entrepris de  déposer une plainte contre X. Les enquêtes sont ouvertes et très bientôt les témoins défileront au Tribunal de grande instance de la Commune V dans le cadre de l’instruction de cette affaire.

Le journal, qui relate les événements présumés à la FDPRI avec moult détails, se révèle déjà un témoin capital dans la manifestation de la vérité. C’est pourquoi le décanat sollicite la collaboration du journal “Le Républicain”, dont la dédicace à la démocratie, au patriotisme et pour une école performante et apaisée ne fait l’ombre d’aucun doute. Il devra aider la justice à voir clair dans cette affaire et à sanctionner les éventuels coupables, notamment  en contribuant à mettre à jour le faux ou la tentative d’escroquerie que cette opération semble en réalité recouvrir. Le décanat de la FDPri reste serein et est fermement convaincue qu’aucun responsable universitaire ou professeur digne de ce nom ne saurait tremper dans une telle combine.

 

Le Vice Doyen de la FDPRI,

Professeur Kissima GAKOU

Chevalier de l’Ordre National

 

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Notre commentaire

Monsieur le Vice Doyen de la FDPRI en se rapportant à la justice pour découvrir à votre place la gangrène qui sévit dans vos rangs et qui s’appelle corruption et enrichissement illicite, note financièrement ou sexuellement transmissible, des maux qui torpillent la qualité de l’Education universitaire au Mali, nous craignons de voir là un signe de faiblesse ou plutôt d’incapacité à résoudre les problèmes au sein de vos établissements, la dérive de les déplacer et le choix d’une politique d’autruche inféconde. Voulez-vous dire vraiment que vous comptez sur les tribunaux pour découvrir, effectuer à votre place le travail pour lequel vous êtes engagé et payé ? Allez, serrez encore la ceinture, ce n’est pas si facile et vous le savez bien professeur.

Oui comptez sur nous. Bien sûr que vous pouvez compter sur le Républicain pour dénoncer et encore indexer les maux qui gangrènent notre Education et le devenir de notre pays, par le fait d’agents indélicats et corrompus jusqu’aux os, à tous les niveaux, (politique, éducation, culture, justice, économie). Nous ne fléchirons pas et nous sommes à vos côtés, comme nous avons été avec feu les Professeurs Abdoulaye Diarra et Salif Berthé, vos brillants et indéfectibles Recteurs, quand il s’agit d’assainir pour un avenir radieux de nos enfants et du devenir honorable de la Nation malienne. Mais Monsieur le Vice Doyen, ne comptez pas sur Le Républicain pour vous dévoiler nos sources ou par des moyens contournés ou détournés de la justice extorquer quelque indication concernant nos sources. Là vous aurez tout faux, pour nous, la source est sacrée et ce n’est pas en déplaçant les problèmes que vous aller nous l’extorquer. A moins que vous ne vouliez signifier ou insinuer une diffamation, mais nous n’osons pas vous prêter cette intention. Nous vous donnons rendez-vous dans nos prochaines livraisons pour des révélations plus précises, plus portrait-robotique, en nous gardant de citer les noms.

Commentaires via Facebook :

4 COMMENTAIRES

  1. Kaii, kaii, kaii! Hum 😯 😀 😉 🙂 😉 Des moustiques qui appelent a l’aide pour se “de-moustiquer” kaii 😯 ? 😕 😉 😀 🙂 🙂 😉
    “…en se rapportant à la justice pour découvrir à votre place la gangrène qui sévit dans vos rangs et qui s’appelle corruption et enrichissement illicite, note financièrement ou sexuellement transmissible, des maux qui torpillent la qualité de l’Education universitaire au Mali, nous craignons de voir là un signe de faiblesse ou plutôt d’incapacité à résoudre les problèmes au sein de vos établissements, la dérive de les déplacer et le choix d’une politique d’autruche inféconde. Voulez-vous dire vraiment que vous comptez sur les tribunaux pour découvrir, effectuer à votre place le travail pour lequel vous êtes engagé et payé ? ” OUI MR DU REPUBLICAIN, C’EST TOUT LE SENS DE LA “REQUETE” DE KISSIMA

  2. Des professeurs de nos universités se mettent dans toute sorte de tricherie, histoire de se faire un peu de sous. Aucun malien averti ne dira le contraire de ce que le Républicain affirme. C’est vraiment dommage!

  3. Monsieur le journaliste c’est pas tout lors des travaux dirigé (Td) c’est no money no point et si le Doyen a eu l’odace de porte vos vos témoignages devant les tribunaux donc a mon avis c’est sa propres responsabilité qu’il vient d’engager awo FDpri après les résultats wari b Sara avent les résultats wari b Sara on appel sa assurances […] 😥

  4. Merci bien Mr le journaliste du républicain. La corruption au sein des structures universitaires et des grandes écoles au Mali est connue de tout le monde, le cas de la FDPRI est un exemple parmi tant d’autres. Ce marchandage existe à tous les niveaux: au niveau des examens, des concours d’entrée dans les facultés et dans les grandes écoles, et j’en passe. Lors des concours d’entrée, les gens sont recommandés depuis le cabinet. Les états de payement des heures supplémentaires sont gonflés par des noms fictifs de professeurs et même de cadres du ministère qui n’enseignent pas. Allez-y voir lors des renouvellement des instances dirigeantes des facultés et grandes écoles. L’immixtion de l’argent est monnaie courante pour élire les doyens, les vice-doyens, etc., et cela par le biais des politiques, surtout du pouvoir en place

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