Faculté de Droit Privé (FDPRI) : Pour avoir proféré des menaces de morts contre les profs, l’étudiant présente des excuses publiques

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FSJP - silence
La faculté des sciences juridiques et économique

La semaine dernière, un étudiant  en  4ème Droit privé répondant au nom de  D. Diallo, après avoir été pris en flagrant délit de vol n’avait trouvé mieux que de proférer des menaces de mort contre les professeurs. L’étudiant qui s’est rendu compte de son tort  est venu présenter des excuses publiques aux mêmes professeurs et devant les autres étudiants  quelques jours après.

Dans notre parution du vendredi dernier (parution N°110), nous évoquions les menaces de mort proférées par un étudiant contre les professeurs. En effet, pris la main dans le sac en train de voler lors des examens de la deuxième session, un étudiant répondant au nom de D. Diallo, au lieu de reconnaitre son tort, n’avait trouvé mieux que de proférer des menaces de morts contre les professeurs.

Pour rappel, en plein examen,  après avoir demandé une permission pour sortir, l’étudiant passe plus d’une dizaine de minutes dehors. Toute chose qui a tiqué les professeurs qui ont envoyé  l’un d’eux pour voir ce qu’il manigance.

Quelques minutes après, voilà notre étudiant qui revient en salle et sort une autre copie différente de sa vraie copie d’examen avec le sujet déjà traité et l’entête déjà remplie et collée.

Sans se rendre compte qu’il est suivi dans tous ses faits et gestes, il essaye de remplacer cette nouvelle copie par sa véritable copie. Et c’est là que les surveillants entrent dans la danse. Pris la main dans le sac, ils  remplacent cette copie, par une autre.

L’étudiant proteste. Le chef de salle, Dr Abdou Mallé, secrétaire général du SNESUP, vu la situation est obligé de prendre une décision. Il donne fraude à l’étudiant avant de le mettre dehors. L’étudiant  commence à proférer des menaces contre les professeurs.

« Je suis de Medina Coura, vous ne savez pas de quoi je suis capable », a-t-il laissé entendre aux professeurs devant les autres étudiants médusés.

Avant de faire savoir qu’il vient de quitter la prison il ya juste 15 jours et qu’il n’a pas peur d’y retourner. Car il va tuer tous les professeurs qui ont contribué à lui donner cette fraude.

Ensuite, il jura de mettre ses menaces à exécution.

Visiblement revenu à la raison, notre étudiant est revenu  le lendemain, présenter ses excuses publiques aux professeurs.

Mais séance tenante, le chef de DER de la  FDPRI, le Dr Daouda Sacko a indiqué que  même si ses excuses seront acceptées, des sanctions sévères seront prises  à son encontre afin qu’il serve d’exemple pour les autres étudiants qui seraient tentés par le même comportement.  Ainsi, il a fait savoir à l’étudiant qu’il ne passera pas pour cette année universitaire 2013-2014. Et qu’il lui faudra attendre  la rentrée prochaine pour reprendre la 4ème année, sans compter que d’autres sanctions sont prévues contre lui.

Une décision  jugée d’arbitraire par certains étudiants qui estiment que ce n’est pas au chef de DER de venir s’arrêter devant les étudiants pour prendre une décision de ce genre, sans au préalable qu’un conseil de discipline se statue là-dessus.

  1. Diarra

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3 COMMENTAIRES

  1. Quelle honte , l’étudiant en question devrait être exclu pour servir d’exemple aux autres . Il faut à l’école malienne la discipline et la rigueur pour qu’on puisse aller à l’avant .
    Le vrai changement doit s’instaurer à commencer à supprimer l’AEEM dans les écoles.

  2. des élèves et étudiants voleurs, braqueurs de djakarta et potentiels assassins en plus, 🙁 ….la déliquescence de notre école est à l’image de notre société pourrie ! 👿

  3. En effet il ne sied pas au chef du DER de s’arroger le droit de justice. Dans des faits comme relatés qui incriminent l’étudiant, la sanction a été courageusement prise par le chef de salle. Si la Direction accepte les excuses de l’étudiant pour menaces et autres, logiquement pas de poursuite car pas de plainte.
    Questions: que faisait l’étudiant en prison? a t on demandé l’avis des concernés (surveillants) dans le pardon de l’étudiant? quelle est la position de l’AEEM?
    N’abusons pas de notre position

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