Suite à la crise qui prévaut au sein de la faculté des sciences économiques et des gestions (fseg) de l’université des sciences sociales et de gestion de Bamako (Ussgb), depuis plusieurs semaines. En effet, le comité aeem et l’administration de la dite faculté sont opposé depuis la proclamation des résultats définitifs au titre de l’année universitaire écoulée. À en croire les étudiants, il y’ a beaucoup d’irrégularités dans le traitement des résultats et demande des faveurs. Alors que l’administration semble avoir déjà rendu le verdict final…
Le comité aeem de la FSEG a fait une déclaration face à la crise qui les oppose à l’administration depuis plusieurs semaines. C’était autours d’un point de presse, au siège du bureau de la coordination de l’aeem sis à Badalabougou. Cette rencontre d’information était présidé par M. Mandjou Ali Maiga, secrétaire générale du comité aeem de la Fseg et président de la commission de contrôle du bureau de coordination de l’aeem. Selon lui, face à l’indifférence de l’administration pour une sortie de crise, le comité aeem exige la prise en compte de la révision des résultats de fin d’année 2014-2015.
« La mauvaise organisation des travaux diriges (TD) n’ont pas été effectué dans les conditions acceptables cette année. Nous avons fait les TD dans les amphis de 1000, 500 et 200 places alors que dans les conditions normales, les travaux dirigés se font dans des salles de 50 à 60 places. Nous dénonçons l’opacité et la subjectivité de la commission de délibérations des résultats. Enfin, il faut tout simplement dire que la délibération des résultats de cette année a été nulle. Cette année, pour la proclamation des résultats, le doyen s’est réuni avec quelques professeurs (une dizaine), sur plus de 50. Et même que ceux qui étaient présent n’ont pas tous validé les résultats en question », a-t-il mentionné. Avant de s’interrogé sur les raisons qui auraient motivé le doyen à mettre en écart les autres professeurs.
« Beaucoup d’irrégularités ont été perçues après la proclamation des résultats de cette année universitaire. En effet, des étudiants ont été admis en deuxième session avec 4,00 de moyenne au partiel, alors que d’autres ont eu 13 de moyenne et ont été ajournés. Ces deux cas ne sont que des exemples sur des tas. Pour cela, nous contestons ces résultats avec la dernière rigueur. Et feront tout ce qui est possible pour que nous soyons mis dans nos droits », a-t-il dit avec insistance.
Selon le N°1 des étudiants de la FSEG, le camouflage de la carence du système de gestion administratif et de mal gouvernance du doyen vient d’être confirmé. Il poursuivra en disant leur doyen est un mauvais gestionnaire. Car ce dernier n’a jamais tenu une seule réunion depuis quatre (04) ans ni avec l’aeem ni avec le corps professoral dont la grande majorité est exclue de la gestion de la faculté.
« Avec cette technique de rompre le dialogue avec les uns et les autres, il divise pour régner. En mettant à la porte plus de 600 étudiants, le doyen procède à une politique d’enrichissement camouflée que nous savons bien tout en démontrant son carence dans la gestion administrative et la gouvernance de la faculté. Eu égard à tout cela, nous demandons à nos camarades de réintégré les classes. Cependant, les négociations enclenchées avec les anciens de l’aeem se poursuivront. Et pour ce qui nous concerne, nous exigeons l’élection d’un nouveau doyen dans un bref délai et le départ de Papa Kanté. « Nous avons tenté à plusieurs reprises de rencontrer le doyen mais sans succès, compte tenu de son refus et de son mépris à notre égard. Nous ne voulons plus de lui », a-t-il conclut.
Pour le plus grand bonheur des uns et des autres, nous osons croire que les voies autorisés prendront les dispositions utiles afin qu’un compromis soit vite trouvé entre différents parties. Affaire à prendre très au sérieux !!!
Samba Keïta