Après plusieurs reports, les responsables de la Faculté de Médecine de Pharmacie et d”Odonto Stomatologie , à cause du boycott des étudiants, viennent de programmer les examens de la deuxième session de l’année académique 2007-2008.
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rnCes examens commenceront vraisemblablement à partir du 30 octobre prochain. Auront-ils lieu ou pas? C’est la question qu’on se pose après tout ce qui vient de se passer suite aux négociations entre le comité AEEM de cette faculté et les autorités du pays à propos de la libération des étudiants condamnés à des peines de 18 mois à 2 ans d’emprisonnement ferme.
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rnAu moment où les élèves des écoles fondamentales, secondaires, techniques et professionnelles sont en classe pour le compte de l’année académique, au moment où les autres facultés de l’Université de Bamako attendent leurs résultats de fin d’année, la FMPOS ne sait toujours pas à quel saint se vouer car les examens ne se sont pas déroulés jusqu’à pressent. C’est dire qu’il est trop tôt pour eux de penser à une quelconque reprise de l’année académique 2007-2008.
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rnLe décanat de la FMPOS vient donc de fixer une nouvelle date pour le déroulement des examens. Ils débuteront le 30 de ce mois. L’annonce du démarrage des épreuves de la deuxième session suscite déja beaucoup d’interrogations chez les étudiants. Comment peut-on faire une deuxième session sans avoir été évalué à une première? Les uns et les autres s’interrogent sur l’attitude des responsables de la faculté.
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rnD’aucuns déclarent que les responsables de la faculté auraient dit que tous les étudiants ont obtenu la note zéro en première session. Les conséquences d”une deuxième session qui ne passe pas par une première seront énormes pour les étudiants, surtout pour ceux de la première année.
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rnL’on peut dire d”ores et déjà que ceux-ci ne sont pas consernés par cette deuxième session. Parce que dans cette faculté la première année n”est évaluée que sur une session, c’est le système de numerus clausus qui est appliqué à leur niveau (c’est-à-dire qu’il faut être dans le quota retenu pour passer en classe supérieure). A cela, il faut ajouter de nombreuses autres contraintes auxquelles ils sont soumis et qui sont de nature à compromettre la validation de leur année.
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rnLes étudiants commentent diversement cette situation et estiment qu”ils sont sacrifiés … car ils sont souvent contraints, bien malgré eux, au redoublement et exclus , à leur corps défendant, du système.
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rnL’on se souvient que la crise qui secoue la FMPOS est survenue à la suite de l’organisation du concours des internes. Les étudiants voulaient connaître certains détails du concours, tel que le statut qui sera réservé à ceux qui ne passeront pas.Toute chose que les autorités scolaires ont refusé de clarifier . Pour protester contre l’organisation d”un concours dans lequel ils ne se reconnaissent pas , ils ont incendié des véhicules dans l’enceinte de la faculté : il s”en est suivi des arrestations, condamnations et des emprisonnements. Les étudiants présenteront leurs excuses mais n”obtiendront pas la libération de leurs camarades détenus.
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rnAvec l” annonce de l’organisation d”une deuxième session à FMPOS, les autorités se doivent de trouver une réponse acceptable à donner aux étudiants pour esperer créer les conditions d”une année académique apaisée.
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rnHadama B Fofana
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