Enseignement supérieur : Le Snesup s’énerve et monte sur ses grands chevaux

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Mécontent des propos menaçants que le ministre Amadou Touré auraient tenus à son endroit, le Syndicat national de l’enseignement supérieur (Snesup) met du vin dans son vin et annonce des mesures de rétorsion radicales, dont une grève générale illimitée à la fin novembre.

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Le Syndicat national de l’enseignement supérieur (Snesup) est décidé à faire aboutir ses différentes revendications. Il l’a fait savoir mardi au cours d’une assemblée générale. Cette assemblée générale avait pour but de faire le point des négociations entre le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique et les membres du bureau le 6 novembre 2007.

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A en croire le secrétaire général du Syndicat, Abdou Mallé, le Snesup est sorti bredouille de cette négociation de quatre heures (de 20 h à zéro heure). Le gouvernement, par la voix du ministre Amadou Touré, a indiqué qu’il ne pouvait dépasser les 60 000 F CFA pour les frais de secrétariat des membres. Sur ce point, le syndicat réclame 150 000 F CFA.

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Selon M. Mallé, le ministre a motivé son offre par le bouclage du budget 2008. D’après des responsables du Syndicat, le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique les aurait même menacés. Aussi l’assemblée générale a-t-elle décidé d’une grève de deux jours en guise de protestation.

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En attendant, la rétention des notes se poursuivra jusqu’à fin novembre. Le Snesup espère que d’ici cette date, les autorités de l’Education nationale auront renoué le dialogue. En tous les cas, avertissent-il, si à la fin novembre leurs revendication n’étaient pas satisfaites, ils iront en grève illimitée.

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Le Snesup exige, entre autres, la hausse du traitement des membres du secrétariat des examens, la régularisation administrative de certains enseignants, l’augmentation des allocations familiales à 10 000 F CFA par enfant et par mois…

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Le Syndicat a vu certaines de ses revendications aboutir parmi lesquelles la rémunération des tâches d’examen à savoir 5000 F CFA par jour et par surveillant d’examen, 500 F CFA par copie pour les correcteurs d’épreuves.

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Denis Koné

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